Comment repartir du bon
pied sur Internet quand on est un groupe aux dimensions
internationales ? Après deux années de
présence sur la Toile, Atlinks a répondu
à la question en jouant la carte de la progressivité.
Cette co-entreprise entre Thomson Multimédia
et Alcatel est positionnée sur le marché
de la téléphonie résidentielle
et professionnelle. L'année dernière,
Atlinks a réalisé 826 millions d'euros
de chiffre d'affaires en écoulant plus de 28
millions de téléphones dans le monde sous
les marques Alcatel (Europe) et General Electric (Amérique
du Nord). Un périmètre d'activité
que le nouveau site vitrine de la société
se devait de refléter.
Face
à l'ampleur de la tâche, la nouvelle version
du site d'Atlinks a choisi d'avancer par étape.
Proposé pour l'instant uniquement en anglais,
le portail se présente comme une ossature qui
devrait accueillir peu à peu de nouveaux éléments.
"C'est un projet important car il touche à
l'image de l'entreprise, souligne Laurent Lachaux, responsable
de la communication d'Atlinks. La société,
malgré son envergure, n'est pas encore connue
par les clients finaux. Le site joue donc un rôle
clef pour améliorer notre notoriété."
Pour mener ce projet, cinq
personnes ont été partiellement mobilisées
en interne sur ces développements. Objectif numéro
de cette équipe : le contenu et la présentation
en ligne des produits Atlinks. Dès la rentrée,
des déclinaisons locales du nouveau site devraient
voir le jour. A partir d'un système d'information
unique, ces différents sites vont adapter la
présentation des produits de téléphonie
en fonction des contraintes propres à chaque
pays. "Par exemple, poursuit Laurent Lachaux, les
références et les spécifications
techniques de nos produits peuvent varier d'un pays
à l'autre. Nous devons donc avoir une approche
régionale."
Chez Atlinks, ces déclinaisons
locales sont perçues comme le point de départ
pour mettre en place une stratégie online de
relation client. "Nous travaillons autour du 'customer
care'. Le site permet déjà d'aider les
clients dans leurs choix. Mais d'autres développements
suivront." Soutenus par un budget "amené
à être réévalué",
ces développements pourraient notamment s'intéresser
aux distributeurs et faire la part belle aux présentations
interactives des produits.
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