Pour sa huitième édition, l'indicateur Chausson Finance affiche un total de 254 millions d'euros investis en France en capital-risque au premier semestre 2002. Ce chiffre, qui tient compte des investissements réalisés dans le secteur de la santé et des biotechnologies, est en recul de 17 % par rapport au semestre précédent et de 30 % d'une année sur l'autre. Un mouvement baissier confirmé par l'indicateur Benchmark Group/Journal du Net qui sur le premier semestre totalise 208,9 millions d'euros injectés dans les sociétés high-tech contre 223,5 millions au deuxième semestre 2001.

Bien que le montant total investi s'inscrive en recul, Chausson Finance indique que le nombre d'opérateurs est en progression sur les six premiers mois de l'année avec 47 sociétés de capital-risque, contre 44 le semestre précédent. Parmi celles-ci, c'est Sofinnova qui s'est révélée la plus active avec 27,6 millions d'euros injectés sur 14 opérations. Malgré un nombre d'opérateurs plus important, Chausson Finance souligne que "les investissements des dix premières sociétés de capital-rsique représentent ce semestre 64 % du total, contre 58 % il y a six mois et 52 % il y a un an."

L'indicateur constate par ailleurs une forte baisse des sommes investies sur les premiers tours (-40 %) avec un montant d'1 million d'euros en moyenne. Les investisseurs préfèrent concentrer leurs investissements sur les deuxièmes et troisièmes tours de table. De manière globale, le montant moyen investi par entreprise a progressé, passant de 1,3 à 1,4 million d'euros en un semestre. Enfin, Chausson Finance souligne que c'est encore et toujours la région parisienne qui recueille le plus d'investissements en capital-risque : 59 % des tours de tables sont localisés sur Paris et sa région.