Entreprises
easyCar réduit ses coûts par 2 en jouant la carte tout Internet
Le loueur de voiture du groupe Easy, deux ans après son lancement en France, remet un peu de "cost" dans sa stratégie. Mais reste fidèle à son principe des réservations en ligne.  (Lundi 2 décembre 2002)
         
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Une réservation 100 % Internet, des services réduits au minimum, une équipe très réduite (une centaine de personnes) et des prix tirés vers le bas ont permis au loueur de voiture easyCar de limiter au minimum ses coûts. Implantée en France depuis septembre 2000, la société poursuit aujourd'hui son développement en ouvrant de nouvelles agences mais aussi en revoyant quelque peu sa stratégie initiale pour atteindre plus vite le point mort. En effet, sur 2002, la filiale française a réalisé un chiffre d'affaires de 9,14 millions d'euros alors qu'elle tablait sur 13,4 millions en mars dernier (lire l'article du JDNet du 27/03/02). C'est cependant un chiffre en hausse de plus de 70 % par rapport à 2001 (5,3 millions). Pour 2003, l'objectif est de 20 millions d'euros. Au niveau européen, le point mort est prévu sur 2003.

Concernant la stratégie, easyCar commence à percevoir les limites du "low-cost"  : pour pouvoir se développer à plus grande échelle, le loueur a dû faire quelques entorses à ses principes. "Contrairement à ce que nous pensions, faire déplacer les gens sur de grands sites centraux de 4 à 500 voitures n'est pas aussi simple, explique Julien Sausset, directeur marketing d'easyCar. Aussi, nous avons fait quelque peu évolué la stratégie en créant des "pit-stop" (stands) de 150 véhicules éparpillés géographiquement".

Deux nouvelles agences parisiennes ont été ouvertes en novembre et une troisième le sera ce mois-ci. Autre accroc à la doctrine initiale, easyCar a diversifié les types de véhicules loués : aux Mercedes Classe A du début sont venues s'ajouter des Smart, des Opel Corsa et des Ford Focus.

Enfin, easyCar France va ouvrir le mois prochain un call center à Londres pour permettre aux plus réfractaires de passer commande autrement que via le Web. "Cela ne devrait pas représenter plus de 5 à 10 % des réservations mais surtout cela va nous permettre de récupérer tous ceux qui ne venaient pas chez nous car ils ne pouvaient ou ne souhaitaient pas réserver en ligne", assure Julien Sausset. A moins qu'ils ne soient juste rebutés par la version française du site qui souffre d'une traduction souvent approximative.

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Mais, sur le fond, easyCar reste fidèle à son mode de réservation Internet qui permet de réduire par deux les coûts structurels : "Avec une réservation intégralement en ligne, nous pouvons connaître en temps réel le taux d'occupation de toutes nos agences et réagir au plus vite. Ainsi, le taux d'occupation de notre flotte est de 90 %, contre 70 % pour les autres loueurs. Cela se répercute aussi dans les coûts d'infrastructure : pour une agence composée d'une flotte de 150 voitures, nous n'avons besoin de louer que 20 places de parking ârce que l'immobilisation des véhicules est réduite au minimum", explique Julien Sausset

Le groupe Easy
Basée sur le même principe qu'easyJet, la société de location de voiture easyCar fait elle aussi dans le "low-cost". A l'image de la compagnie aérienne (toutes deux appartiennent au même groupe fondé par le Grec Stelios Haji-Ioannou), easyCar casse les prix (à partir de 8 euros par jour). Pour y parvenir, les recettes sont similaires : maximiser la réservation en ligne et le taux d'occupation des véhicules, rogner sur le confort et/ou les services et réaliser des économies d'échelle partout où cela est possible.
[Florence Santrot, JDNet]
 
 
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