L'année 2002 aura été
pour FullSix celle du développement commercial
vers les grands comptes, de la rationalisation et de
la réorganisation des activités autour
du marketing relationnel, qualifié en interne
de "hyper marketing". Discret sur les chiffres
exacts de son activité, en attendant la clôture
de l'exercice 2002, Marco Tinelli, président
de FullSix, présente toutefois quelques tendances.
"Côté bilan financier, nos revenus
sont un peu moins élevés que ce que l'on
attendait mais ils continuent de croître par rapport
à 2001, indique-t-il. Par contre, nous avons
généré un profit plus élevé."
Un
écart que le président de la société
explique par le fait que Fullsix se soit concentré,
l'année dernière, sur les grands comptes,
délaissant les sociétés plus petites
avec lesquelles il travaillait. D'une centaine de clients
en 2001, Fullsix est passé à 50 en 2002,
parmi lesquels L'Oréal, Whiskas ou la Poste.
Sur cette même période, les effectifs de
l'entreprise ont légèrement progressé.
Aujourd'hui, FullSix emploie 200 personnes en France
à Paris, Toulouse et Lyon. S'y ajoutent 600 autres
salariés répartis entre les équipes
italienne, britannique, espagnole et portugaise.
Autre point fort de l'année
2002 : la web-agency s'est efforcés de réorganiser
ses activités autour d'un nouveau concept : "l'hyper
marketing". "Nous pensons que le métier
d'une web-agency comme la notre est en train de converger
vers celui d'une agence de marketing relationnel, explique
Marco Tinelli. Notre fonction se rapproche de plus en
plus de celle d'une agence de marketing direct, à
savoir aider à construire des relations clients
utiles et profitables."
Pour FullSix, cette activité
consiste aujourd'hui, en fonction d'une problématique
client, à isoler des cibles puis à choisir
un canal de diffusion et de contact et à adapter
le message. En plus des canaux traditionnels du Net,
que sont le Web, la publicité en ligne et l'e-mail,
FullSix utilise également le SMS, le couponing,
l'asile colis et la publicité offline.
En 2002, la web-agency a généré
la moitié de ses revenus sur des projets de marketing
relationnel purement interactifs. "Ce qui représente
une baisse assez conséquente puiqu'en 2001, ces
projets représentaient 75 % de nos revenus",
explique Marco Tinelli. L'autre moitié des revenus
de FullSix provient des projets intégrant l'ensemble
des canaux, interactifs et non interactifs.
Prudent pour l'année
2003, Marco Tinelli annonce que FullSix ne se battra
pas pour faire de la croissance à tout prix en
France, son principal objectif restant la profitabilité.
Cette relative prudence n'empêche pas la web-agency
de projeter d'ouvrir une agence en Amérique du
Nord et de relancer son pôle Research.
Par ailleurs, 2003
marquera la finalisation de la fusion entre Inferentia,
propriétaire depuis juin 2002 de 99 % du
capital de FullSix.
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