Célèbre
depuis les années 30 pour ses photos noir et
blanc de personnalités, le Studio Harcourt a
ouvert son site Internet.
Un site qui se veut simple d'utilisation mais haut de
gamme, comme le souligne sa charte graphique soignée.
En qualité de site institutionnel, il présente
l'historique, l'activité et l'actualité
du Studio, qui immortalise sur papier argentique les
stars mais aussi les particuliers (un volet moins connu).
D'emblée,
un générique dynamique permet de découvrir
la "Griffe Harcourt" en images et sur une
musique du jeune compositeur de musique islandais Bardi
Johannsson. Le site,
réalisé par l'agence Crayon Noir e-Medias,
a été développé en HTML,
en DHTML et en Flash. Il est hébergé chez
Amen.
En
arrivant à la direction du Studio Harcourt en
février dernier, Rémi Carlioz, qui occupait
des fonctions homologues chez le distributeur de musique
en ligne Vitaminic France, a souhaité apporté
rapidement une touche Internet à la maison afin,
dit-il, "de témoigner de sa richesse".
Une vitrine en ligne qui permet également de
préparer les soixante-dix ans d'existence du
studio. Anniversaire qui sera célébrée
l'année prochaine.
Le site a également
pour objectif de moderniser l'image du studio, très
marquée cinéma, mais plutôt période
Gabin (jeune). Car l'histoire a continué : racheté
il y a un an par un mécène, Anne-Marie
de Montcalm, le Studio Harcourt a immortalisé
des stars plus contemporaines comme Carole Bouquet ou
Doc Gynéco..
La prochaine étape du
site est prévue en septembre avec une déclinaison
en anglais mais aussi des projets de commerce électronique
: commande de photographies de clients particuliers,
voire la mise en place d'un extranet à destination
d'une clientèle plus professionnelle (médias,
agences de publicités...).
Le Studio Harcourt espère
aussi développer des liens avec le ministère
de la Culture et de la Communication. Si la société
est propriétaire du fonds de négatifs
de la période 1991-2002, elle a en revanche cédé
les droits sur ses archives 1934-1991 à la Mission
du Patrimoine Photographique, qui dispose de son propre
site Internet. Autre volet non négligeable :
le fait de réaliser uniquement des clichés
sur support argentique - ce qui constitue la signature
du Studio - entraîne un investissement plus lourd
en cas de numérisation. Par conséquent,
les projets de déploiement en ligne pourraient
s'étaler davantage dans le temps. Le Studio Harcourt
ne communique pas sur le montant de son budget dédié
à l'Internet.
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