Edatis, spécialiste
des solutions technologiques en ASP dédiées
au marketing direct par e-mail, vient de publier la
seconde édition de son observatoire de l'e-mailing.
Objectif : fournir aux annonceurs un tableau de bord
agrègeant les principaux résultats des
campagnes de recrutement et de fidélisation par
e-mailing menées par les marques et les agences
qui ont utilisé la solution du prestataire entre
juillet 2002 et mai 2003.
Le premier constat
porte sur la taille des fichiers utilisés.
80 % des campagnes d'acquisition menées par des
clients Edatis associent quatre à cinq fichiers
différents et plus de 50 % d'entre elles portent
sur 90 000 à 120 000 adresses. Côté
campagnes de fidélisation, la tendance est également
à la hausse. Le volume des bases de données
internes d'adresses e-mails a augmenté entre
60 et 130% en un an. Une forte croissance due au travail
de collecte des annonceurs, mais également à
l'allongement de la durée de vie d'une adresse
BtoC : estimée entre 10 et 18 mois l'an dernier,
celle-ci est passée à 24 mois.
Le deuxième constat
concerne les coûts cachés de l'e-mailing.
Lors d'une campagne d'acquisition, ceux-ci ont trois
sources principales : la déduplication inter-fichiers,
la suppression des adresses erronées et les NPAI.
Selon Edatis, la déduplication des fichiers amène,
dans 80 % des cas, à exclure 2 à 6 % des
adresses e-mails. En 2002, la norme se situait entre
4 et 7 %. L'extraction des adresses erronées,
elle, ampute dans 80 % des cas les fichiers de 5 à
8 % des adresses. Quant aux NPAI, c'est-à-dire
les adresses qui n'aboutissent pas, elles représentent
dans 80 % des cas entre 7 et 15 % du fichier. En 2002,
cet écart était plus important puisqu'il
oscillait entre 2 et 15 %.
Les coûts cachés
existent aussi en fidélisation. Mais dans ce
cas, les NPAI sont le reflet de la récence de
la base. Selon Edatis, le taux d'adresses qui n'aboutissent
pas oscille, dans 80 % des cas, entre 13 et 16 %. Ce
qui est beaucoup mieux qu'en 2002 où les NPAI
pouvaient représenter entre 1 et 40 % des adresses
du fichier.
"Le resserrement de
ces écarts témoigne de la meilleure gestion
des bases internes, commente Didier Parisot, responsable
marketing d'Edatis. A cet égard, il est intéressant
de souligner que 25 à 30 % des adresses d'un
fichier interne se transforment en NPAI chaque année."
Autre enseignement : les taux de désinscription
sont très importants entre les quatrième
et sixième envois pour se stabiliser alors autour
de 0,1 et 2,5 %.
Le dernier constat concerne
les taux de retour des campagnes d'e-mailing. En acquisition,
les taux d'ouverture oscillent, dans 80 % des cas, entre
35 et 50 %. Soit un net recul par rapport à 2002
où ils oscillaient entre 40 et 60 %. Même
constat pour le taux de clic, qui passe d'une fourchette
située entre 15 et 25 % en 2002 à un écart
qui varie entre 7 et 17 %.
L'érosion des taux de
retour est beaucoup moins importante, en revanche, pour
des campagnes de fidélisation. En effet, selon
Edatis, les taux d'ouverture des campagnes de fidélisation
par e-mail (au delà de six envois) oscillent,
dans 80 % des cas, entre 50 et 60 % contre 40 et 60
% en 2002. Même chose pour le taux de clic. Celui-ci
passe de 5 à 25 % en 2002 à un encart
situé entre 16 et 24 %.
Des chiffres qui selon
le prestataire s'expliquent par une évolution
sensible du comportement des internautes. En raison
de l'augmentation du nombre d'e-mails, ceux-ci ont opté
pour une attitude de veille, attendant le moment opportun
pour se manifester. Un comportement aujourd'hui plus
favorable aux opérations de fidélisation
qu'aux campagnes d'acquisition.
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