Le
".eu" s'invite aux Etats généraux du nommage sur Internet
La deuxième rencontre internationale liée à la gestion des DNS s'ouvre aujourd'hui à Paris. Plusieurs sujets d'actualité, dont l'ouverture du ".eu", y seront abordés. (Jeudi 3 juillet 2003)
Aujourd'hui, s'ouvre la deuxième
édition des États généraux européens du nommage sur Internet
à la Fédération Française du Bâtiment (Paris XVIème).
Une manifestation consacrée au système de nommage
(dit DNS), qui constitue un élément-clé
du réseau des réseaux. L'Isoc France, le Cigref, le Medef
et la CCIP, en partenariat avec l'Afnic et la société
Gandi, sont les principaux organisateurs de ce forum professionnel.
Claudie Haigneré, ministre déléguée à la Recherche et
aux Nouvelles Technologies, et Paul Twomey, nouveau président
de l'Icann, devraient ouvrir les débats.
Au
cours de cette journée, plusieurs tables rondes
sont prévues sur des thèmes relatifs au
nommage Internet. La première sera consacrée
à la place de l'Europe dans la gouvernance Internet.
Un sujet d'actualité compte tenu de l'ouverture
des noms de domaine en ".eu" prévue en
fin d'année. Cette nouvelle extension serae gérée
par Eurid (European Registry for Internet Domains), un
conglomérat réunissant les registres italien (.it), suédois
(.se) et belge (.be), ainsi que les registres slovène
(.si) et tchèque (.cz).
Autre sujet qui devrait être abordé lors
de ces Etats généraux : les controverses
liées au duo Verisign-Icann dans la gestion des
noms de domaine. Récemment, deux représentants
du Congrès américain ont déposé une proposition
de loi qui vise à remettre à plat les prérogatives
du duo dans le système de nommage Internet.
Deux autres tables rondes seront
consacrées à des réflexions de fond
sur le fonctionnement de nommage Internet actuel (quel
rôle réel pour le gouvernement des États-Unis dans le
système actuel et celui de la réforme ? quelle place pour
le multilinguisme ? quelle concurrence entre les unités
d'enregistrement de noms de domaines ?...). Ce "think
tank" dédié au DNS sera l'occasion
pour les participants de débattre avec des représentants
de l'Icann et du Département du Commerce du gouvernement
américain, très impliqué dans la gestion
du dommage sur Internet.