Mardi 12 octobre 1999
Le
webzine culturel Chronic'art passe la vitesse supérieure
Chronic'art
est un des plus anciens webzines français dédiés
à la culture dans tous ses états (musique, cinéma,
peinture....). Il vient de délivrer sa troisième
version, avec un nouveau logo, une ergonomie améliorée,
des pages sensiblement allégées et un moteur
de recherche. Mais, la palme revient au graphisme, particulièrement
réussi.
Né en septembre 97
sous l'appellation "Tête de l'art", le site
a ensuite adopté le nom de Chronic'art. Tous les quinze
jours, le site fait l'objet d'une réactualisation complète,
et s'enrichit d'une soixantaine de nouveaux articles. La rédaction
travaillant actuellement à sa 44ème édition,
il est facile de calculer le nombre d'articles en archives...
"Nous voudrions casser le ryhtme des 15 jours pour proposer
au quotidien un nouveau contenu", indique Cyril de Graeve,
PDG de la société Les Editions Réticulaires
qui édite le site. L'équipe est composée
de six personnes à temps plein (cinq rédacteurs
et un graphiste), ainsi que de plusieurs pigistes actuellement
non rémunérés. Le site enregistre actuellement
350.000 pages vues par mois et 30.000 visites mensuelles.
L'objectif avec la nouvelle version est d'atteindre le million
de pages vues d'ici la fin de l'année. Cyril de Graeve
afiche trois ambitions: augmenter l'audience, développer
des partenariats et intéresser les investisseurs. Chronic'art
a créé un lien avec le site Unilevercity pour
fournir du contenu et est partenaire du nouveau portail étudiant
Ici campus. Le webzine a aussi engagé des pourparlers
avec la Fnac pour mettre au point un partenariat marchand.
Au fil des semaines, Chronic'art va exploiter davantage l'aspect
multimédia: téléchargement de démos
de jeux, CD-Rom en test, consultation d'extraits vidéo,
de bandes-annonces cinéma, les premiers chapitres des
nouveaux romans....
Toute la conception du site est réalisée en
interne, tout comme la commercialisation des espaces publicitaires.
Un soin tout particulier lui est consacrée car elle
constitue la première source de revenus du site (non
communiqués). La partie hébergement est assurée
par Certix.
La société Les Editions Réticulaires,
qui existe juridiquement depuis un an, est en quête
de financement. Une étape qui n'effraie pas Cyril de
Graeve. "Je ne trouve pas que les investisseurs angoissent
à l'idée de s'engager sur des sites éditoriaux",
estime cet ancien journaliste indépendant qui a notamment
collaboré avec les magazines Technikart et NetSurf.
[Philippe
Guerrier, JDNet]
Au sommaire de l'actualité
|
|