Actualité / Le Net
Vendredi 15 octobre 1999

Nexdom, premier portail marchand de l'immobilier français

Un projet d'envergure voit aujourd'hui le jour : le premier portail marchand de l'immobilier français, Nexdom.
Le projet se fonde en premier lieu sur des partenariats avec des professionnels de l'immobilier, notaires, éditeurs d'annonces papiers etc., qui débouchent sur une base de données d'annonces immobilières supérieure à 300.000 annonces en ligne d'ici deux mois. Des partenaires tels que la FNAIM et la Centrale
ont déjà donné leur accord. Pour l'internaute, la consultation est gratuite. Il a aussi la possibilité, s'il veut proposer une offre, de créer gratuitement une page web avec la description de son bien et des photos. Nexdom présente, outre ses bases de données, toutes les fonctionnalités d'un portail, chaque rubrique étant bien sûr axée sur l'immobilier. On y trouve ainsi une importante partie éditoriale, un annuaire qualifié des professionnels du secteur et des services bancaires, des rubriques décoration, bricolage, d'autres services tels que l'aide au déménagement, une rubrique astrologie, l'équipement de la maison, un mail gratuit du type dupont@nexdom.com (avec caramail), un magazine, un fil AFP immobilier, etc.
D'autres fonctionnalités ont été plus poussées, telles que le "cool notify", un procédé qui permet d'avertir l'internaute par mail si une annonce correspond à sa requête, ou la mise à jour des bases, dont le fonctionnement permet de ne conserver que les annonces à jour. Le site est présenté en deux langues, français et anglais et est doté d'un agent intelligent qui permet de chercher parallèlement sur Nexdom comme sur les sites partenaires.

Le modèle économique, bien qu'ambitieux, reste assez classique. Il se fonde sur la publicité (régie interne), le sponsoring, les publi-reportages et le développement de l'affiliation. L'annonce immobilière permet de cibler très précisément l'internaute en fonction de sa recherche, par ville voire par rue, et des sociétés d'assurance ou des banques sont dès lors logiquement intéressées. On trouve déjà parmi les partenaires et annonceurs la BNP et le Crédit Foncier. On trouve également les Trois Suisses et Aquarelle. Pour le premier, il s'agit de s'associer à la boutique marchande du portail, en particulier pour tout ce qui concerne l'équipement de la maison. Aquarelle devrait, entre autres, offrir des fleurs à l'occasion d'une transaction réussie sur Nexdom.

Le site est édité par TMSI, une société ad hoc créée pour l'occasion par TMS, déjà signataire du site Fnaim. Il a nécessité un investissement de 20 millions de francs, et est hébergé par Colt/Imaginet. La société TMS (Technique Media) est présidée par Antoine Lefebure, ancien directeur du développement de Havas en charge -avec d'autres- du projet Canal Plus. La direction générale de TMS est assurée par Marie-Thérèse Chedeville, qui préside dorénavant TMSI, la structure éditrice du portail Nexdom. L'équipe en charge du site se compose de douze personnes à temps plein, sans prendre en compte les compétences de TMS qui viennent en appui du projet.
Dès le 16 octobre, Nexdom lancera une campagne publicitaire à la Radio, suivie d'annonces en ligne sur les Echos, Libération, Investir, Alafolie.com, Wanadoo, MSN, TF1, Nomade et iFrance. D'un montant de 5 millions de francs, cette campagne sera rééditée en février prochain. L'objectif de Nexdom selon son directeur marketing, Karim Stambouli: 10 millions de pages vues par mois d'ici un an. Seule interrogation majeure que ce projet sous-tend: l'éventuel succès de Nexdom peut-il être compatible avec le succès d'autres sites partenaires ? On voit en effet mal comment un portail qui affiche de telles ambitions (et qui héberge en propre l'ensemble des annonces sans rediriger sur les autres sites) peut ne pas frontalement entrer en concurrence frontale avec ses fournisseurs, tels que la FNAIM. Un souci que Marie-Thérèse Chedeville balaye simplement: le rôle de la FNAIM est de promouvoir l'activité de ses adhérents, non pas de créer du trafic sur son site. Ce qui compte, c'est que la visibilité de la FNAIM, parmi d'autres, puisse être doublée, quel que soit le support de consultation, papier ou électronique. Ce qui compte en fait, c'est que la transaction se fasse. Marie-Thérèse Chedeville en tout cas est sereine, et reçoit déjà de nombreuses sollicitations européennes pour l'exportation de son concept.[Rémi Carlioz, JDNet]
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