Actualité / E-Commerce
Mercredi 8 décembre 1999

Leisureplanet accueille Arnault dans son capital

Y a-t-il un secteur du Net où Bernard Arnault ne compte pas investir? Après l'accès gratuit (LibertySurf), les enchères (Aucland, iCollector, QXL), les sites à grand trafic (Nomade, RESpublica), la finance (Datek), le luxe évidemment avec sa marque Sephora et une foule d'autres entreprises Internet (Mercata, MP3.com, VideoNet, 1-800-Flowers, Webvan...), le PDG de LVMH vient de miser sur le voyage. Son fonds d'investissement Europ@web annonce une prise de participation de 27% dans le capital de Leisureplanet, pour 20 millions de dollars. Leisureplanet Holdings Ltd (LPHL au Nasdaq), l'entreprise à capitaux sud-africains qui contrôle Leisureplanet, pourra y investir 10 millions de dollars de plus d'ici le 31 janvier 2000, dans les mêmes conditions qu'Europ@web.
Leisureplanet est implantée aux Etats-Unis et a commencé son déploiement européen. Elle a ouvert récemment son site français. Leisureplanet avait déjà pris position sur le Net français cette année en ouvrant sur Lycos, puis Yahoo, un service de voyages avec réservation en ligne. Le back-office de ses services en France est assuré par Réductour, une branche de Dégriftour, qui assure le rôle de "fulfiller" (en jargon professionnel: prestataire technique et émetteur des billets).
Questionné récemment par le JDNet sur le risque de s'allier à un semi-concurrent, Pierre Alzon, directeur général de Dégriftour, nous répondait: "Ce contrat [avec Leisureplanet] n'est pas dangereux compte tenu de notre notoriété existante, et doit permettre des effets de levier importants sur le Net, où les questions de volume sont importantes. Et puis, ça faisait des années que nous discutions avec Yahoo sur ce genre de contrat, et notre partenariat avec Leisureplanet nous a permis d'y arriver. Pour Réductour ce sont des parts de marché en plus." Les commissions sont réparties entre le site support, Réductour et Leisureplanet.

En Europe, Leisureplanet a également ouvert un site allemand, et annonce que ses webs français et allemand sont les premiers d'une vague de 30 sites nationaux, en 10 mois, en plus de ses services sur Yahoo et Lycos en Allemagne et en Angleterre. [Thierry Noisette, JDNet]

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