Le modèle de vente de BeWeb ne rencontre pas l'adhésion des banques
Fin février, BeWeb,
prestataire de services Internet (commerce électronique, hébergement,
création...) annonçait son nouveau service de boutique
virtuelle à destination des petits marchands. Ces derniers se
voyaient offrir la possibilité d'ouvrir, gratuitement, une boutique
de 10 produits avec paiement sécurisé par la plate-forme Sécuripay
de BeWeb (agréée Banque de France). Beweb se rémunérait en prenant
15% de commission sur le chiffre d'affaires. Rapidement de nombreux
candidats cyber-marchands se montraient prêts à se lancer. Surtout
que l'offre se distinguait par le fait qu'il n'était pas nécessaire
de souscrire un contrat de vente à distance auprès d'un organisme
bancaire. BeWeb contournait ce problème en important le modèle anglo-saxon
du compte tiers, un compte géré par le prestataire, par lequel transitent
les crédits des ventes des boutiques avant d'être redistribués aux
commerçants.
Seulement, BeWeb rencontre de sérieuses difficultés à faire accepter
ce modèle sans précédent en France et; après avoir essuyé un refus
de la Bred, attend depuis un mois la réponse du Crédit du Nord.
Les organismes bancaires se montrent peu enclins à adopter ce modèle
non expérimenté, même si, selon Beweb, aucun obstacle juridique
ne s'y oppose. Pour l'heure, BeWeb annonce plus de 150 boutiques
virtuelles en attente d'ouverture, et oriente ses clients vers le
contrat de vente à distance, enlevant au passage à cette offre son
principal intérêt. [Christophe
Dupont, JDNet]
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