Ratp.fr saturé par la grève
Le site
de la RATP a connu lui aussi quelques problèmes d'embouteillage
mercredi et jeudi derniers lors de l'arrêt de travail survenu après
le décès d'un agent de contrôle lors d'une altercation
avec un vendeur à la tirette dans une station de métro.
Le web apparaissait la solution idéale pour informer les voyageurs.
Il présente en effet plusieurs avantages. Actualisé en temps réel
de la même façon que le Minitel ou le téléphone par le PC Infos,
il donne la possibilité de connaître l'évolution des perturbations.
Il est non seulement gratuit, mais
aussi plus complet. Surtout, il permet à un très grand nombre de
personnes d'être informées au même moment sans connaître les mêmes
risques de saturation que le téléphone ou le Minitel, ce dernier
ayant "coincé" dès le premier jour de grève.
Le serveur, sous l'affluence, s'est pourtant bloqué à
plusieurs reprises rendant impossible l'accès aux informations trafic
habituelles.
Internet serait d'ailleurs plutôt de nature à donner du fil à retordre
à la RATP. Un site
présente une pétition qui est directement envoyée sur le mail de
la RATP. Visiblement ce web connaît un large succès : "Nous recevons
des centaines de mails par jour en provenance de ce site", indique
Patrick Salerno, de la délégation générale
à la communication de la RATP. Mais, fait assez surprenant,
une courte recherche sur AltaVista
(en tapant le mot "ratp") fait apparaître une page
qui, selon toute vraisemblance, constitue l'indicateur mensuel de
l'audience. Eric-Henry Berreby, responsable éditorial du
site, indique que les mesures d'audiences sont en train d'être
affinées.
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