La presse écrite
veut développer
l'atout Net
A l'occasion du Congrès
mondial des journaux à Zurich (Suisse) organisé par
l'Association mondiale des journaux (AMJ),
un millier d'éditeurs et de rédacteurs en chef ont
débattu de la place de l'Internet par rapport à la
presse écrite. Les organes de presse abordent l'Internet
de manière différente pour le traitement de l'information
mais ils estiment que ce nouveau support de diffusion est dorénavant
incontournable. En tout cas, ils semblent ne plus le rejeter après
s'être inquiété d'une possible concurrence avec
le support papier.
Tous les éditeurs s'accordent à dire que l'Internet
est un moyen d'approcher une cible autre que les consommateurs de
journaux papier. En conséquence, le souci de satisfaire les
exigences du e-lecteur, le contenu offert sur Internet et l'importance
d'une marque réputée sont les conditions du succès
en matière d'information électronique, comme semble
le confirmer le succès des sites du
"Wall Street Journal" ou du "New
York Times". Pour ce dernier, Michael Golden, un des dirigeant
du groupe NYT, a indiqué que le site attirait sept millions
d'utilisateurs "réguliers" dont 60% n'ont jamais
acheté un journal. Le site a attiré un million d'utilisateurs
dans le monde, dont 4.500 nouveaux lecteurs chaque jour. L'éditeur
flamand du quotidien populaire "Het Laatste Nieuws" estime
que le média qui doit bouger en permanence, c'est le journal
et non l'Internet. Idée e-conoclaste, non?
Au
sommaire de l'actualité
|
||||
|
||||