Les entreprises britanniques accélèrent leurs investissements sur le Net

Le cabinet britannique d'analyse Fletcher Research vient de rendre public son rapport annuel sur les entreprises britanniques et l'Internet. L'enquête, qui portait sur plus de 300 des principaux sites d'entreprises britanniques, révèle que 41% d'entre eux ont dépassé le stade du site strictement institutionnel pour se servir du Net comme d'un véritable outil économique. C'est 5 point de plus qu'en 1998. Sur ces 41%, un peu plus de la moitié (51%) espèrent générer du chiffre d'affaires via la publicité, 39% vendent des produits ou des services en ligne (soit 16 % du total) et 10% se servent du Net pour réduire les coûts, notamment sur le service-client. L'effort des entreprises britanniques ne va pas se relacher puisque 92% des entreprises interrogées prévoient d'augmenter leurs investissements internet dans les douze prochains mois, 34 % prévoyant même de le doubler.

- La publicité a la cote auprès des entrepreneurs du Net sondés. 75% d'entre eux ont déjà investi dans de la publicité en ligne. 64% comptent se lancer ou augmenter leur budget publicitaire en 1999.

- La rentabilité n'est pas encore au rendez-vous mais Fletcher tire quelques enseignements : les sites marchands et transactionnels tirent davantage de profit que les webs qui s'appuient uniquement sur la publicité.
27% des sites génèrent plus de 90 000 francs par mois de résultat.

- Le coût moyen des sites institutionnels est estimé à 450 000 francs en création et à 250 000 francs en maintenance. Les sites marchands ou faisant appel à la publicité coûteraient dix fois plus.

- Fletcher s'est intéressé au contenu des sites : le cabinet constate que les responsables de web prennent davantage en compte les fonctions interactives mais déplore le manque de réactualisation des données. 47% des sites d'entreprises contiennent des informations qui sont actualisées moins d'une fois par semaine.

- Dans l'organisation au sein de l'entreprise, 42% des sites sont gérés dans une structure dédié, 25% par le départements marketing, 11% par les services de communication et 5 % par la direction informatique et développement.Dans 8% des cas seulement, la gestion du Net est partagée entre plusieurs directions.