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JDNet Chat / Retranscriptions
Jdnet Chat du Mercredi 28 novembre 2001
Marc-Antoine Dubanton (AuFeminin) : "La publicité au clic signifie qu'une page de pub dans un magazine vaut zéro franc"
          
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Après avoir été malmené cet été en Bourse, le portail féminin tente d'imposer sa stratégie en développant son modèle publicitaire. Signe de cette politique, AuFeminin.com vient de signer une offre publicitaire commune avec Elle.fr (lire l'article JDNet du 29/11/01). Marc-Antoine Dubanton, directeur général et cofondateur d'AuFeminin, dresse un premier bilan de l'année 2001 et revient sur les résultats financiers du portail.

JDNet Chat
Invité : Marc-Antoine Dubanton, Directeur général et cofondateur d'AuFeminin.com (voir son parcours)
Date : mercredi 28 novembre, 18h-19h15
Nombre de questions posées : 189
Nombre de questions retenues : 40

Marc-Antoine Dubanton : Bonsoir à tous.

Bonjour Marc-Antoine. J'ai une question concernant votre modèle économique qui est celui de la publicité. Je sais que AuFeminin.com fait énormément de partenariats. Ne pensez-vous pas que cela nuit à vos tarifs de base de publicité ?
Les offres commerciales se répartissent entre publicité classique ou partenariats et ce sont différentes formes de chiffres d'affaires, mais les partenariats ne posent aucun problème de tarif.

Comment faites-vous venir les annonceurs de la presse sur AuFéminin ?
C'est vrai que nous avons sur AuFéminin une très grande quantité d'annonceurs traditionnels, que l'on voit habituellement dans la presse. Ils viennent pour deux raisons principales : un contexte éditorial et une forte image qui sont cohérents avec ce que les gens ont en presse, et une très grosse puissance sur un support interactif. Et nous avons réalisé une étude de recouvrement entre AuFéminin et les titres de presse féminine magazine qui montre l'apport d'AuFéminin à un plan presse.

Quel est votre chiffre d'affaires publicitaire par mois en ce moment ?
Etant une société côtée nous ne pouvons donner les chiffres clés de la société de manière privilégiée. Ce que l'on sait, c'est que sur l'année 2001, notre chiffre d'affaires sera en légère croissance par rapport à 2000.

Pensez-vous à un autre modèle économique que la publicité ; si oui quel est-il ?
La publicité en France, médias + hors-médias, c'est environ 200 milliards de francs. Nous pensons donc être sur un marché réel, d'autant plus que les trois-quarts des investissements publicitaires ciblent les femmes. Et ce n'est pas parce qu'il y a un trou d'air momentané qu'il faut changer en permanence de modèle, et ce d'autant plus que nous avons la solidité nécessaire pour traverser cette période de crise.

Je ne connais pas le site de fond en comble : y- a-t-il des choses payantes ? Si oui lesquelles ?
Aujourd'hui, il n'y a pas de rubrique payante, même si certains internautes nous ont proposé de mettre en place des abonnements ! Nous allons éventuellement envisager des parties renvoyant vers de l'audiotel, mais notre coeur de métier reste la vente de publicité.

Qu'est-ce que le fait d'être en Bourse (et vos cours actuels) change au quotidien dans la vie d'une entreprise comme Auféminin ?
AuFéminin aujourd'hui n'a pas comme nécessité de survie un cours de Bourse élevé, parce que nous avons déjà tous les financements jusqu'à la rentabilité. Les aléas du cours de Bourse créent tout au plus quelques frustrations de ne pas voir notre travail reconnu... :-)

Vos résultats en juillet ont refroidi pas mal de monde en Bourse. Le bilan 2001 s'annonce comment ?
La baisse de cet été en Bourse de notre action s'inscrit dans une baisse générale des actions côtées, CAC40 compris. Ce sont les changements de prévisions incluant la nouvelle donne de l'environnement économique qui ont surement fait réagir des investisseurs, comme c'est le cas pour beaucoup d'autres sociétés. Quant au bilan 2001, on envisage un CA en légère croissance et une perte de 5,3 millions d'euros, très inférieure à ce qui était prévu.

Peut-on connaître le montant actuel de votre trésorerie ? Et votre niveau de cash-burning ? Bref combien de temps pouvez-vous "tenir" ?
A la fin de l'année 2001, notre trésorerie sera d'au moins 11,4 millions d'euros, pour des pertes sur le deuxième semestre de l'ordre de 3 millions d'euros. Comme nous avons de quoi tenir jusqu'à la rentabilité, on peut tenir jusqu'à la fin du monde. :-)

Etes-vous marié ? Et, si oui, que pense votre femme d'AuFéminin ?
Je suis marié, oui. Ma femme étant PDG d'AuFéminin, elle n'en pense que du bien...

Qui s'est occupé du design du site ? Interne ou agence  ?
Nous intégrons pratiquement toute la technologie. Nous désignons, nous développons et nous administrons l'ensemble du site et c'est un des points extrêmement différenciants d'AuFéminin. Ceci nous permet de développer de façon permanente des innovations techniques et d'enrichir le site tous les jours.

Personnellement j'adore le simulateur de coiffure d'AuFéminin... Avez-vous d'autres services du même genre prévus  ?
Nous avons beaucoup de projets d'outils interactifs supplémentaires. Cela fait partie de la vie quotidienne d'AuFéminin. Quant au simulateur de coiffure, on envisage d'enrichir le nombre de coiffures et le nombre d'accessoires.

Pourquoi ne pas vous approcher d'un titre papier ?
Il y aurait une logique à faire des offres commerciales couplées avec des titres papier. Par contre, en terme de compétences rédactionnelles et techniques, il y a d'énormes différences qui ne justifient pas de mettre en commun des équipes Web et papier.

Prévoyez vous une extension papier-magazine ?
La marque AuFéminin pourrait effectivement très bien se décliner sur magazine papier car c'est une marque forte. Par contre, nous devons aujourd'hui concentrer nos efforts sur les activités Internet parce qu'il y a un potentiel énorme.

Bonjour Marc-Antoine. C'est pas trop dur de bosser dans un site féminin en tant qu'homme ?
Au contraire !!! Beaucoup de thèmes à traiter au quotidien (techniques, commerciaux...) ne sont pas spécifiques au monde féminin.

Quelle est la proportion homme-femme qui travaillent sur le site ?
Nous avons de la chance : environ deux tiers femme pour un tiers homme.
;-)

Quels services du site font le plus d'audience ? Quels services intéressent les annonceurs ?
L'éditorial constitue près de 80% de l'audience, relativement répartis. L'éditorial est la partie la plus demandée par les annonceurs avec des pointes pour les sujets "beauté".

Comment vous est venue l'idée de lancer un portail féminin ?
L'idée initiale est venue de ma femme lorsqu'elle était enceinte et qu'elle recherchait de l'info en quantité pléthorique comme toutes les femmes enceintes. Nous nous sommes ensuite très vite lancés dans le concret.

La TV numérique ne vous tente pas ? "Au Féminin", ça sonne plutôt bien pour une TV thématique, non ?
Oui, effectivement ! La marque est tellement belle qu'on a envie de la décliner partout. La TV interactive fera sûrement partie des déclinaisons d'AuFéminin. Mais il faut attendre pour cela que le marché soit mûr.

La vente n'est-elle pas la seule issue possible d'AuFéminin ? Et si oui à qui ?
 A partir du moment où le marché est bien réel et où la société possède l'ensemble de la trésorerie pour son plan de croissance, même en période troublée, il n'y a pas d'obligation de vendre.

Vous pensez quoi de Téva ?
Teva n'est pas une TV interactive, c'est plus une télévision "classique" reprennant des programmes et séries connus pour être appréciés des femmes mais également disponibles sur les chaînes généralistes.

Tout d'abord bonjour, j'ai pu relever, sur un forum boursier, des rumeurs d'OPE ; puis-je savoir si c'est d'actualité ?
Il n'y a aucune opération capitalistique en cours. Si il devait y avoir des opérations, elles devraient avoir une réelle justification économique pour le développement d'AuFéminin.

Avez-vous vendu une partie de vos titres Au Féminin ? Pour faire quoi, si oui ?
Les fondateurs n'ont vendu aucun titre, en particulier ni Anne-Sophie Pastel, ni moi. Nous croyons vraiment dans l'avenir d'AuFéminin.

Ca ne vous dérange pas qu'Anne-Sophie Pastel soit plus souvent mis en avant que vous dans la presse ?
Non, car elle est plus belle que moi ! Et puis, de toute façon, c'est ma moitié... ;-)

Est-ce que votre regard sur les femmes a changé depuis que vous avez fondé AuFéminin ?
A force de penser aux sujets féminins on apprend effectivement à mieux saisir leurs passions, leurs désirs, leurs angoisses...

Vous semblez être confiant sur la rentabilité. Mais alors pourquoi plus aucun investisseur ne finance des dotcoms ?
Le parcours d'AuFéminin n'est pas le parcours d'une dotcom classique car nous avons toujours privilégié la course de fond : développements éditoriaux et technologiques, constitution d'une équipe hyper compétente, etc. Par contre, nous vivons dans le milieu de l'Internet et les investisseurs font aujourd'hui un amalgame entre les échecs de certaines dotcoms et l'Internet en général. Cet amalgame va disparaître.

Combien de salariés avez-vous aujourd'hui ?
Environ 40, ce qui constitue une grosse équipe éditoriale et de développement.

Bonjour Marc-Antoine. N'est-ce pas trop difficile de séduire le public féminin avec un media froid comme l'est Internet ?
Internet a d'énormes atouts : l'interactivité qui procure un fort sentiment de proximité et les possibilités multimédias, qui permettent de faire des choses réellement belles. Nous insistons surtout sur ces deux caractéristiques, dans notre éditorial comme dans nos formats publicitaires et nous gommons donc le côté technologique et froid.

Bonjour, comment vous situez-vous par rapport à Newsfam.com ?
Nous avons une audience dix fois supérieure en France, un leadership européen, des financements jusqu'à rentabilité et une forte image : les deux sites n'ont pas grand chose en commun.

Même avec une belle trésorerie et des annonceurs traditionnels, on doit faire un peu de maîtrise des coûts, j'imagine. Quelles mesures avez-vous prises ?
Nous avions en 2000 deux principaux postes de dépenses : le marketing et les coûts de personnel. Nous avons radicalement réduit les dépenses de marketing et nous avons limité les coûts de personnel. Ayant managé un business-unit au cours des années 90, j'ai été suffisamment rôdé à la maîtrise des coûts pour l'avoir anticipée avant le retournement de conjoncture du deuxième trimestre 2001. Maîtriser les coûts, c'est aussi souvent mieux s'organiser et, au final, être plus efficace qu'en période de croissance débridée.

Vous recrutez aujourd'hui ?
Pas en ce moment.

Editorialement, est-ce que la trilogie forme-shopping-people marche toujours ? Ou sentez-vous chez vos lectrices l'envie de sujets nouveaux ?
Il y a en fait une demande de sujets nouveaux tous les jours. Par contre, c'est vrai que les thématiques générales telles que le bien-être ou les relations humaines sont toujours plébiscitées.

Avez-vous conquis de nouvelles cibles que vous ne pensiez pas atteindre ?
On pensait réellement, au départ, que nous aurions plus de difficulté à conquérir le public à l'étranger, ce qui n'a pas été le cas. En ce qui concerne les hommes, nous avons une petite partie de l'audience masculine conforme à ce que l'on retrouve dans les magazines féminins papier.

Que pensez-vous de l'échec d'UnHomme.com ?
C'est vraiment dommage, parce que le concept allait plaire. L'équipe d'UnHomme.com n'a pas eu de chance sur le timing.

Question folle : que pensez-vous des analystes financiers ?
Ils ont un métier difficile dans la mesure où on leur demande de prévoir des choses dans un monde totalement imprévisible. En ce sens, ils se retrouvent dans la même situation qu'un chef d'entreprise. Le chef d'entreprise ayant plus la responsabilité de ses employés et de sa société.

Est-ce difficile de faire un site rédactionnel quand on n'est pas journaliste ?
AuFéminin n'est pas un site d'information journalistique mais un média interactif. Les compétences dont nous avons besoin sont des compétences d'organisation de projets et de développements techniques.

La vie dans une ex start-up est-elle toujours aussi "speed et décalée" ?
La vie dans une société comme AuFéminin, dans un contexte économique difficile, induit forcément un travail extrêmement intense. Nous essayons le plus possible d'offrir à nos salariés une liberté et une qualité de vie maximales. L'ambiance reste très bonne.

Quelle est votre position vis à vis des modeles de publicité au clic ?
La publicité au clic signifierait qu'acheter une page de pub dans un magazine ou à la TV vaudrait zéro franc. La publicité c'est essentiellement la construction de marques, le développement de l'image, l'information. Toutes ces valeurs sont fournies par le contact visuel ou sonore indépendamment du clic. On achète un produit en magasin parce qu'on a été en contact avec sa marque.

Comme à chaque fois la question tombe, je la pose : c'est quoi vos sites préférés ?
Un site que j'adore, mais où je vais rarement, c'est Chman.

Que vous a apporté votre formation à l'X, notamment dans votre vie d'entrepreneur ?
Le contenu de la formation n'est pas franchement utile, par contre sa difficulté apprend à considérer que rien n'est impossible. Cela sert dans une vie d'entrepreneur. Le deuxième point très utile, mais moins glamour, c'est d'apprendre à compter vite et de tête. ;-)

A quand un AuMasculin.com ?
Nous avons le nom de domaine. Mais le marché publicitaire en contexte éditorial féminin est beaucoup plus mûr que le marché publicitaire en contexte éditorial masculin. A court terme, nous n'allons pas lancer AuMasculin.com.

Marc-Antoine Dubanton : Au-revoir. A bientôt sur AuFéminin...

[Rédaction, JDNet]

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