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Elément
moteur du regain d'intérêt pour le langage exotique
Ruby, le framework
de conception Web Rails dispose de tous les atouts pour en
faire l'outil tant attendu par les développeurs. Première
approche.
Après avoir étudié les principales spécificités du langage Ruby (voir l'encadré "En savoir plus"), il nous faut arriver à une destination pratique : l'utilisation de ce langage en combinaison avec le framework Rails, qui l'a révélé au grand public et en a fait l'un des étendards du "Web 2.0". Combinés, le langage et son framework sont appelés Ruby on Rails, ou RoR.
Cette rapide popularité (Rails est apparu en juillet 2004, Ruby en 1995) n'est pas pour autant synonyme de mur de fumée : Rails dispose de réels atouts, et le fait que son approche du développement est reprise par nombre d'autres frameworks hors Ruby est un preuve que son créateur, David Heinemeier. Hansson, a vu juste.
Le parti pris par David Hansson a été de construire Rails sur une architecture Modèle-Vue-Contrôleur (MVC), qui découple les fonctionnalités et permet d'appliquer le principe de la non-répétition (Don't Repeat Yourself, ou DRY) : une définition ne peut être créée qu'une seule fois.
L'autre grand principe suivit par Rails est de préférer la convention à la configuration : ne devoir configurer que les cas particuliers, et utiliser la génération automatique dans les autres cas, comme nous allons le voir.
Tutoriel réalisé par Xavier Borderie, JDN Développeurs
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