ACTU
 
26/04/2007

Valrhona crée un site marchand pour le marché japonais

Présent au Japon depuis plus de 20 ans, le chocolatier haut de gamme français vient d'y ouvrir son site marchand. Un site répondant aux exigences locales, notamment en ce qui concerne les services.
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Pour se lancer dans l'e-commerce, le chocolatier Valrhona a décidé de commencer par le Japon. Présent dans le pays depuis plus de 20 ans, ce chocolatier de luxe, qui est aussi planteur de cacaos d'origines rares, détient son premier site de vente en ligne dans l'archipel nippon. S'il réalise plus de 10 % de son chiffre d'affaires annuel là bas, notamment auprès des professionnels, l'heure est à la croissance dans le BtoC pour le chocolatier.

 

Développé par Business Interatif sur commande de sa filiale locale, le site est entièrement dédié au public japonais. "Il n'y a pas beaucoup de différences entre des sites de commerce français et japonais. Il en existe cependant quelques unes en termes de fonctionnalités", explique Anne-Cécile Déchelette, directrice du projet. Par exemple, au Japon, un site marchand doit proposer des dates et des heures de livraison. Il faut aussi une double gestion des frais : les frais de paiement comme nous les connaissons en France, auxquels se rajoutent les frais de paiement conditionnels qui varient selon le montant du panier d'achat global.

 

Surtout, ce qui peut surprendre vu de France, c'est le moyen de paiement utilisé par Valrhona : le paiement à la livraison. Le client paye donc le produit au livreur. "Avant de pouvoir proposer un paiement par carte bancaire, un site marchand fraîchement ouvert est sous surveillance pendant un mois, au terme duquel vous pouvez proposer le paiement par carte bancaire si vous remplissez toutes les conditions", explique Anne-Cécile Déchelette.

 

En dehors des aspects fonctionnels, lancer un site Web au Japon ne supporte pas l'à peu près. Pour Laurent Calamy, directeur technique de Business Interactif, "un site proposant une version bêta ne donne pas une image de qualité à la marque." En pratique, mieux vaut ne pas mettre en ligne un site qui souffre du moindre défaut. "Ca se joue au pixel près", témoigne-t-il. Pour correspondre aux codes propres au Japon, la création graphique a du être bien étudiée. "Il a fallu réussir à retranscrire l'image luxueuse de la marque. Par exemple, en utilisant un fond noir.


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