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Jeudi 18 février 1999
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Creeks bientôt marchand
sur le Web
La société d'habillement
Creeks, qui appartient au groupe André, ouvrira son site web en
juin prochain. La conception sera signée A2C (les PA de Libération,
Le Monde informatique en ligne). On en sait déjà un peu sur le contenu
du futur site : il sera bilingue français-anglais, une partie sera
consacrée à la présentation de la société et de ses vingt magasins
répartis dans toute la France, avec peut-être une page réservée
à chaque détaillant.
L'autre partie du site sera évidemment tournée vers le commerce
des produits Creeks qui seront valorisés par une présentation interactive
du type Shockwave ou Flash. La boutique sera gérée par A2C avec
une solution marchande qui a déjà fait ses preuves comme celle d'Atos,
Creeks ne désirant pas mettre en place une technologie propriétaire.
Le projet est dans les cartons de Creeks depuis deux ans et demi,
mais la société a préféré accorder la priorité à l'ouverture de
ses magasins classiques avant le Web.
Le nom de domaine creeks.fr a été déposé il y a deux ans et, depuis
janvier, la phase de conception du site a été lancée. Six personnes
travaillent actuellement sur le projet, aidées d'un consultant du
groupe André qui compte valoriser l'expérience Creeks pour l'ouverture
du site de la maison-mère.
Le premier objectif du site est surtout de cibler la clientèle internaute
et de se mettre en position avant l'explosion du commerce électronique.
La société compte utiliser Internet comme un marché à part entière
et comme un vecteur de communication marketing. Le site n'aura pas
les moyens de ceux d'un Gap ou d'un Levi's - un budget inférieur
au million de francs est prévu - mais la société observe soigneusement
depuis deux ans l'évolution des webs des deux marques pour mettre
son site au point. Le lancement est prévu pour le mois de juin,
appuyé par une campagne de publicité dans la presse pour moitié
et dans les magasins de la chaîne avec de l'affichage de type PLV.
Pour l'instant, l'utilisation de bandeaux de publicité sur le Web
n'est pas prévue. [Alain
Steinmann, JDNet]
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