Comment les sociétés
du CAC 40 gèrent leurs noms de domaines - 1. L'état des lieux
Par le Journal du Net (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/0309/030911etudecac.shtml Lancer l'impression Jeudi 11 septembre 2003
Des sociétés de plus en plus prudentes
L'actualisation de l'étude menée fin août 2003 montre que les grandes tendances de l'année dernière se sont confirmées. La proportion de sociétés ayant déposé au moins 75% de leurs noms les plus intuitifs a ainsi connu une évolution spectaculaire en quatre ans. La proportion des "75% et +" a presque triplé tandis qu'un quart des sociétés possèdent désormais tous les noms étudiés. Cybersquatting toujours en baisse
La proportion des sociétés ayant au moins un nom de domaine "piraté" reste stable en 2003 par rapport à 2002 : cette stabilité, croisée avec la réduction du taux de cybersquatting (à l'exception du .COM), tendrait à montrer que l'on est en présence d'un phénomène maintenu sous contrôle mais réclamant une vigilance constante. "Une grande partie des sociétés souffre encore du fléau mais n'a pas consenti à réaliser en 2002/2003 les efforts nécessaires pour récupérer le ou les derniers noms litigieux, estime Loïc Damilaville. Si cette hypothèse est vérifiée, les noms qui ne sont plus cybersquattés ont simplement été redéposés par précaution après leur retombée dans le domaine public." L'exception des .COM est due à des abandons de noms qui ont profité à des pirates. Les homonymies restent fréquentes, soit sur des noms très courts qui, étant des acronymes, peuvent avoir été déposés dans d'autres pays par des tiers de bonne foi (AGF, AXA ) soit sur des noms génériques de type "carrefour" ou "casino". Il est très difficile de récupérer ce type de noms. Les indices évoluent favorablement...
Depuis 2000, DNS News Pro calcule un indice de "protection", qui évalue la proportion de noms intuitifs déposés par une société, et un indice de "visibilité" qui permet de savoir quelle proportion de ses noms chaque société utilise vraiment pour "exister" sur Internet (la philosophie étant que si une société a déposé dix noms et qu'elle n'en utilise qu'un seul, elle subit un manque à gagner en termes de trafic, et donc de rentabilité, sur 90% de son investissement). Ce tableau met en lumière le fait qu'en 2003, les entreprises du CAC40 ont amélioré leur indice de protection (en récupérant généralement des noms libérés, mais aussi en protégeant des noms qui avaient été négligés jusqu'à présent). La visibilité est elle aussi en progression, mais reste à un niveau problématique : un nom de domaine déposé sur deux est inactif ou pointé vers une page d'attente "Site en construction". Les progressions enregistrées sur les deux indices continuent de s'infléchir en 2003, tandis que le "manque à gagner" (proportion de noms non utilisés sur les noms déposés) est en lente régression. A
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