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Dossier Hébergement |
Interliant
héberge sites et applications sur serveurs dédiés
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Implanté
en France à l'occasion de l'ouverture de sa division
européenne en mars-avril 2000, Interliant
s'est d'abord fait un nom aux Etats-Unis en tant qu'hébergeur
de près de 90 000 sites et applications d'entreprise
outre-atlantique. En Europe, entre 1 500 et 2 000 clients
sont hébergés, dont près de 500 dans l'Hexagone.
Aujourd'hui, la société réalise 95 %
de son chiffre d'affaires dans l'hébergement et 5 %
dans des services annexes tels que le conseil en amont et les
missions autour des technologies qu'elle prescrit. En France,
Interliant dispose d'un seul centre à Nanterre d'environ
1 400 m2. Au niveau européen, l'ouverture toute
récente du datacenter londonien de 100 m2 sera suivie
d'ici la fin de l'année par celle d'un centre de même
surface à Munich en Allemagne. "Pour la fin 2001,
notre objectif est d'atteindre 5 000 m2 dans toute
l'Europe" déclare Eric Leblanc, directeur des opérations
d'Interliant Europe. Côté débits, "nous
disposons de 4 liens à 155 Mbps par la signature
d'accords de peering avec MCI WorldCom, UUnet, Cegetel et Level
3. Nous avons aussi deux fois 155 Mbps en Grande-Bretagne,
ce qui porte notre capacité totale en Europe à
près de 1 Gbps."
Outre sa position d'hébergeur, Interliant se définit
comme une société à 100 % ASP (location
d'applications en ligne). En réalité, la location
d'espaces dans les baies représente environ 10 %
de son activité et sort de ce contexte. Mais pour les
20 % d'hébergement partagé et les 70 %
de serveurs dédiés, les offres se déclinent
d'abord sur un plan applicatif. Aussi, Interliant intervient
avant tout suivant une démarche de conseil en amont l'amenant
à prescrire des plates-formes logicielles. Par la signature
de partenariats avec des éditeurs, l'hébergeur
propose des offres CRM avec Onyx, de collaboration avec Lotus
et Microsoft Exchange, de commerce électronique avec
WebSphere et de sécurité avec Checkpoint et Watchguard.
Pour l'instant uniquement en production sur le marché
américain, l'offre ERP avec Peoplesoft ou Oracle devrait
arriver en France dans le courant du premier trimestre 2001.
Dans ce cadre, les tarifs proposés aux entreprises se
déclinent sous une forme ASP. A titre d'exemple, la plate-forme
équipée de la solution CRM d'Onyx coûte
à partir de 15 dollars par mois et par utilisateur, un
chiffre qui peut grimper jusqu'à 3 000 francs mensuels
selon les conditions définies lors de la phase de conseil
en amont. Enfin, Interliant propose aussi sa propre plate-forme
de services ASP sur Internet, du nom de AppsOnline.
Egalement vendus suivant un principe de loyer mensuel, les services
proposés par Interliant se montrent relativement étendus,
positionnant l'Américain sur un créneau proche
des Français Integra et Fluxus. Tout comme eux, l'hébergeur
ASP assure l'intégration des applications, leur maintenance
et certains développements spécifiques, ainsi
que les services classiques liés à la disponibilité
(montée en charge) et à la sécurité,
la diffusion audio/vidéo, le caching et le stockage à
la demande. La supervision en 24/7 toute l'année est
assurée via deux centres spécifiques aux Etats-Unis
et à Paris. Ces derniers sont également chargés
de la mesure de la performance grâce aux outils HP OpenView
et BMC Software. Au final, Interliant s'engage grâce à
eux à une disponibilité jusqu'à 99,95 %
avec des SLA définis par contrat avec pénalités.
Ces accords sur la qualité de service sont également
garantis sur le plan applicatif lorsque la technologie est prescrite
par l'hébergeur. Dans le cas contraire, des précisions
interviennent au niveau des SLA afin qu'Interliant ne s'engage
pas de n'importe quelle façon sur des applications non
maîtrisées. Selon Eric Leblanc, "dans le meilleur
des cas nous garantissons rigoureusement le service, et dans
le cas le plus complexe nous n'assurons que la supervision et
la maintenance de niveau 1 pour la remise en état
du service." En France, Interliant compte des clients tels
que Canal+, Vizzavi pour la partie Wap, Elf, le site marchand
de Gault & Millau, la SNCF et Vivendi.
[François
Morel, JDNet]
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