Sniffer
Pro scrute tous les réseaux
Depuis
1986, le groupe Network
Associates (solutions de sécurité et administration
de réseaux des entreprises) commercialise, via son
entité Sniffer
Technologies, des solutions logicielles et matérielles
capables de détecter d'éventuelles anomalies
sur les réseaux des opérateurs de télécoms.
"C'est une sorte de loupe qui comprend comment les messages
sont échangés sur le réseau. Que ceux-ci
appartiennent à des flux applicatifs issus d'une base
de données Oracle par exemple ou à des données
IP. Grâce à sa base de connaissances cette "loupe"
sera en mesure de détecter les erreurs de transmission",
explique Franck Nollot, ingénieur avant-vente chez
l'éditeur.
Dans sa dernière version Sniffer
Pro interprète
420 protocoles de communication : protocoles Internet (Web
http, transfert de fichiers FTP, voix sur IP), protocole NT
(Netbios ou SMB de Microsoft) et protocoles applicatifs (bases
de données Oracle, Sybase, SQL Server ou SAP). Il s'intègre
désormais à des environnements physiques divers,
tel que Packet over Sonet. Par
ailleurs, la solution hardware (SnifferBook Ultra) peut supporter
de nouvelles interfaces telle ATM (Asynchronous Transfer Mode).
"Tous nos sniffers sont dotés de systèmes
experts qui permettent non seulement d'analyser les protocoles,
de décoder les messages mais aussi de donner la raison
d'un éventuel rejet", précise Franck
Nollot.
La société met à jour ces systèmes
experts au fur et à mesure de l'émergence de
nouveaux environnements applicatifs. Et pour cela travaille
en étroite collaboration avec Cisco ou SAP par exemple.
Quant à la concurrence sur le marché des sniffers
? "A l'heure actuelle, on trouve surtout des analyseurs
purement soft token-ring. Seul Internet Advisor, de Hewlett-Packard,
se présente a priori comme un concurrent sérieux.
Néanmoins, notre produit s'implémente dans des
environnements à très fortes contraintes (ATM
ou Gigabit). Par ailleurs nous sommes capables d'analyser
les couches applicatives de manière très fine,
note Franck Nollot. Enfin, nous travaillons en temps réel
tandis que nos concurrents capturent le trafic et l'analysent
ensuite (ce qui pose des problèmes de stockage des
messages dans la mémoire)", assure-t-il. [Alexandra
Bissé, JI]
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