Nous
posions
déjà la question en juin dernier à nos lecteurs-sondés
: ils étaient alors, implicitement, quelque 25% à considérer
le rachat de PeopleSoft comme probable, les autres jugeant que le processus serait
long et difficile (la suite leur a donné raison) ou que, de toute façon,
celui-ci constituait une entrave à la concurrence.
Aujourd'hui, après la surenchère d'Oracle (mais suite aussi à
une recommandation défavorable émise aux Etats-Unis auprès
des autorités ayant pouvoir de bloquer ou non la fusion), 34% du total
des répondants estiment que l'OPA pourrait aboutir, et seuls un peu moins
de 18% sont fermement convaincus du contraire. Pour près d'un lecteur-sondé
sur deux, toutefois, tout pronostic est désormais du domaine de la voyance,
tant l'issue paraît imprévisible.