Avec
la gestion des ressources de stockage, l'entreprise acquiert une visibilité
sur l'intégralité de ses infrastructures, ce qui lui permet d'en
optimiser l'espace. Tour d'horizon des principales offres.
Les solutions de gestion des ressources de stockage ou SRM (Storage
Resource Management) permettent non seulement de réaliser un inventaire
exhaustif de son environnement physique de stockage (serveurs, SAN, baies
de disques, commutateurs, bandes magnétiques...) mais également
d'optimiser son espace de stockage pour - entre autres - garantir une meilleure
disponibilité des applications. Deux types d'acteurs cohabitent
sur ce marché : ceux qui sont historiquement présents sur les
matériels de stockage (EMC, Hewlett-Packard, IBM...) et présentent
des offres de SRM (appelées également consoles d'administration),
et d'autres qui se positionnent plus sur la gestion du SAN (McData...)
ou sur la partie logique du SRM (TeraCloud, NTPSoftware...).
Les
critères de choix | 1 | Réallocation
dynamique d'espace | 2 |
Nature
du reporting |
3 | Certification
SMI-S et prise en charge d'applications et matériels tiers |
Le premier critère de choix concerne la capacité des
solutions à réallouer automatiquement l'espace disponible pour les
applications critiques et de réaliser une priorisation des multiples
points de stockage. Cette affectation d'un espace de stockage (Lun, volumes...)
sera par ailleurs le plus souvent servie par une méthodologie commune
de surveillance entre les différents environnements de stockage.
Parvenir
à mettre en place un suivi de la capacité et une gestion des quotas liées
ne pourra être réellement efficace qu'à la condition d'assurer
un reporting automatisé et centralisé sur de multiples sites
distants. Proposée en option ou non, cette caractéristique constitue
notre deuxième critère de choix.
"La certification
SMI-S (Storage Management Initiative) apporte une garantie à l'utilisateur
en terme de fonctions ouvertes et d'interopérabilité entre les environnements
et plates-formes de stockage hétérogènes", fait savoir Philippe Nicolas,
président du SNIA (Storage Networking Industry Association). Ainsi,
la prise en charge d'outils de sauvegarde, de périphériques SAN
ou encore de gestionnaire de volume tiers ne pourra être qu'améliorée. |