A
la croisée des chemins entre le management des processus et le décisionnel,
les offres de BAM gagnent en maturité. La correction des dysfonctionnements
en temps réel demeure une fonctionnalité clé.
Les offres de BAM (Business Activity Management) permettent aux entreprises
d'appréhender leurs processus par le biais d'indicateurs de performance
tant techniques qu'organisationnels."Le BAM pour le pilotage continu de la performance
opérationnelle, définit la performance intrinsèque des processus croisés avec
celle de l'organisation chargée de leur mise en uvre", signale Jean-François
Pirus, P-DG de BPMS, portail d'informations en ligne sur le management des processus.
Le marché du BAM se répartit principalement entre trois catégories
: les pure players du BAM (Systar, Celequest, Amberpoint...), les
éditeurs traditionnels du BPM (Business Process Management)
comme IDS Scheer et également les acteurs dans le domaine des infrastructures
d'intégration (WebMethods, Tibco...).
Les
critères de choix |
1 | Suivi
du processus indépendant de l'outil de BPM |
2 |
Fonctions
prédictives |
3 |
Diagnostic
de dysfonctionnement et correction en temps réel |
"Si un module de pilotage se limite au périmètre des processus automatisés
par l'outil, sur la base d'instances, on parlera de fonctions de BAM, alors qu'un
outil de BAM sera en mesure de suivre un processus au travers de tout système
d'information, et ce, même si ce processus ne traverse aucun outil de BPM",
fait savoir Jean-François Pirus.
"Les fonctions prédictives
interprètent des données de timing ou de volumes au-delà des incidents, pour
se projeter en fin de processus et en déduire un impact métier. La capacité des
outils à reconstituer la vision d'un processus moyen sur une période et dans un
périmètre donnés pour le comparer avec le processus de référence sera également
un facteur discriminant", poursuit-il.
"Pour
être complète, une solution de BAM ne doit pas seulement se contenter
de tracer et de visualiser les indicateurs d'accessibilité, de performance
et de disponibilité plus ou moins individualisés sur chaque opération de chaque
service, mais permettre l'automatisation du suivi du niveau de la qualité de service
négocié, via la définition de seuils et d'alertes, et établir un
diagnostic de dysfonctionnement - voire à le corriger en temps réel
- ", indique de son côté Xavier Fournier Morel, consultant
au sein du pôle conseil et veille technologique du groupe SQLI.
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