JDN Solutions > Acteurs >  Enquêtes > Les fortunes du secteur informatique
Pierre Omidyar

Fortunes IT > En savoir plus

Revoir 
  Sommaire                  
 En savoir plus

 

  Et aussi
 L'informatique cultive son image par le sport

Etabli à partir du classement annuel des milliardaires du magazine Forbes, ce dossier démontre la capacité de l'industrie informatique à attirer les investisseurs. Très rentable, le secteur du logiciel a constitué davantage de fortunes que le reste de l'industrie (matériels et services). Bill Gates est ainsi devenu milliardaire le jour même de l'introduction en bourse de Microsoft.

Dernièrement, le rythme de croissance du secteur Internet et la rentabilité de ses entreprises font bondir les cours de bourse. C'est ainsi que les dirigeants de Google ont pu se hisser rapidement dans les toutes premières places du classement, à l'instar de leurs confrères d'Amazon, d'eBay ou de Yahoo. Mais le soufflé Internet s'étant brisé en 2000, seuls les plus gros acteurs du marché demeurent classés dans la liste des milliardaires.

Dans tous les cas, la clé de la richesse personnelle de ces personnalités passe par la bourse et la possession d'actions. Seule exception à cette règle, le dirigeant de SAS, James Goodnight, qui, malgré la taille de l'entreprise et de celle de sa propre fortune, n'a toujours pas franchi le cap de l'entrée en bourse. De son coté, Steven Ballmer est la seule personne du classement qui ne soit pas à l'origine de la société qu'il représente aujourd'hui.

Autre particularité du classement, la plupart des jeunes sociétés informatiques enregistrent deux ou trois milliardaires référencés par le magazine Forbes. C'est notamment le cas de Microsoft, SAS, Google, Yahoo, eBay, SAP. A l'inverse, des acteurs plus anciens comme Intel ou IBM se trouvent être très peu (Intel) ou pas du tout représentés (IBM) dans ce classement. Une fois le ou les dirigeants fondateurs disparus, les titres de l'entreprise refont surface sur les marchés boursiers.

A noter la présence de quelques fortunes non citées dans l'article comme celles de Richard Egan (EMC - 1,3 milliard de dollars), John Morgridge (Cisco - 1,3 milliard de dollars), Scott Cook (Intuit - 1,2 milliard de dollars), Theodore Waitt (Gateway - 1,2 milliard de dollars), Thomas Siebel (ex-Siebel - 1,6 milliard de dollars) et de David Duffield (anciennement PeopleSoft - 1,1 milliard de dollars).

Pierre Omidyar Dossier réalisé par Yves Drothier, JDN Solutions, 15/09/06 Revoir 
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | En savoir plus
 
|
Haut de page