Sommaire
du dossier 35 heures
La
grève du 26 novembre mobilise le personnel
des grandes SSII
Le rassemblement organisé
par l'intersyndicale CGT, CFDT, CGC et CFTC a débuté
vendredi 26 novembre à 13 heures devant
le Medef. La manifestation s'est poursuivie jusqu'à
16 heures devant la tour Eiffel. Quelques grands
noms de SSII se sont fait remarquer sur les banderolles
: Sopra, Atos et même Steria.
Noël Lechat, le secrétaire général
de la fédération des sociétés
d'études de la CGT, déclare "nous
avons compté 1 500 manifestants contre
1 000 pour les Renseignements Généraux.
C'est pour nous un événement marquant".
Selon Jean-Claude Carasco, président fédéral
de la FIECI à la CFE-CGC, "il y avait beaucoup
de sociétés, dont Cap Gemini, Sema Group,
Unilog et Peoplesoft".
Le mouvement a connu également une ampleur sans
précédent en province, notamment à
Nantes, Lyon, Marseille, Aix-en-Provence et Sophia-Antipolis.
A Toulouse, les RG ont estimé le nombre de manifestants
à 1 000, et les syndicats entre 1 200
et 1 500. La plupart des grandes SSII françaises
étaient présentes : Cap Gemini, Transiciel,
CS-SI, Alcatel TITN, Sopra, Alten, Thomson Syseca, Vérilog,
Sema Group, GFI, Cofrali, CR2A-DI, etc.
Dans tous les cas, les revendications de la CFDT et
de la CFE-CGC, c'est à dire la reprise réelle
de négociations, ont été scandées
haut et fort. Un certain nombre de manifestants ont
également réclamé le rejet pur
et simple de l'accord Syntec.
Selon Noël Lechat de la CGT, "un bilan sera
effectué lundi et mardi. Des communications téléphoniques
auront lieu ensuite au début de la semaine avec
la CFDT et la CFE-CGC sur les suites à donner
au mouvement. Nous sommes par ailleurs en train de réfléchir
à un nouveau chantier, que nous ouvrons dès
à présent, sur l'aggravation des inégalités
hommes-femmes due à l'accord Syntec".
(Vendredi 26 novembre 1999)
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du dossier 35 heures
Dossier réalisé
par François
Morel
Copyright: Benchmark Group
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