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Interviews

Alexsis de Raadt St James
Vice-présidente senior, en charge de la stratégie marché et produit
Commerce One

"SAP a pris part dans nos affaires à un moment donné quand nous en avions besoin"
          

Quelques jours seulement avant que le Financial Times ne publie que Commerce One et SAP s'apprêtaient à cesser leur commercialisation conjointe d'Enterprise Buyer, nous avions rencontré Alexsis de Raadt St James, qui occupe la troisième position de dirigeant chez Commerce One. A ce moment évidemment tenue par des impératifs de confidentialité, la vice-présidente senior en charge de la stratégie de l'éditeur de plates-formes b-to-b nous avait toutefois esquissé le futur des relations entre SAP et Commerce One...

Propos recueillis par François Morel le 10 janvier 2002 .

JDNet Solutions: vous venez de signer un partenariat avec l'éditeur de progiciels d'intégration SeeBeyond. Ceci signifie-t-il que vous rentrez davantage dans une approche best-of-breed qui s'opposerait à l'alliance avec SAP et aux tendances du marché ?
Alexsis de Raadt St. James : SAP est notre partenaire le plus fort d'un point de vue stratégique. Mais cela ne nous empêche pas de signer d'autres accords importants avec des éditeurs comme Microsoft et SeeBeyond. Quand j'ai rejoint Commerce One l'été dernier, l'un de mes objectifs était de construire des partenariats pour enrichir l'architecture de notre plate-forme avec des composants tiers en OEM. Quant au partenariat que nous avons avec SAP, j'insiste de nouveau sur le fait qu'il reste très stratégique.

Le plus important pour nous était que SAP supporte notre indépendance, et ils sont tout à fait en accord avec cela. Ils ont pris part dans nos affaires à un moment donné, quand nous en avions besoin.

Je ne pense pas que l'approche best-of-breed soit aujourd'hui un problème sur le marché. Un autre de mes objectifs était de parvenir à défaire l'architecture de notre plate-forme en donnant la possibilité de détacher les uns des autres les composants nécessaires. Les grandes entreprises peuvent tout prendre d'un coup, et les PME se servir de quelques modules au sein de l'ensemble. Ceci fait que beaucoup de clients commencent par se doter de "Buy" et "Source" avant de se procurer le reste au fur et à mesure de leur croissance.

Sur quelle base aujourd'hui reposent vos accords avec SAP ?
Ils détiennent toujours 20 % de l'entreprise. Les progiciels de SAP sont tournés vers l'intérieur de l'entreprise. Ceux de Commerce One sont à l'interface entre l'interne et l'externe. Certains clients achètent seulement un ou deux de nos composants en même temps que SAP, car notre modèle d'affaires est très dynamique. Avec Commerce One, ils ont la possibilité de se connecter très rapidement à d'autres entreprises.

Nous avons préparé une déclaration de presse dans laquelle nous expliquons que nous restons partenaires pour le b-to-b. Nous ne serions pas d'accord pour rester "collés" à SAP, et eux non plus. Notre objectif est simplement que nous puissions fournir ensemble une architecture intégrée grâce à laquelle nos clients communs puissent retirer rapidement de la valeur.

Du fait de vos difficultés financières en 2001, êtes-vous une cible de choix dans le mouvement actuel de consolidations ? Et finalement, ne pourriez-vous pas être rachetés par SAP ou un autre ?
L'an dernier, beaucoup d'acteurs et de personnes impliquées sur le marché ont montré un certain énervement quant à notre relation avec SAP. En réalité, nous considérons que nous avons un partenaire fort qui nous soutient. Mais nous voulons rester indépendants pour stimuler notre créativité en matière de développements. J'ai dit hier à Hasso Plattner (le CEO de SAP, ndlr) qu'il était très dommageable pour nous qu'autant de considérations fausses circulent à notre sujet. C'est pourquoi nous en restons à 20 % de participation de SAP dans notre capital, et nous conservons notre indépendance. Et de leur côté, ils supportent notre stratégie d'indépendance.

Ceci est important car nos produits doivent refléter ce que les entreprises ont à l'intérieur d'elles-même. En même temps, ils doivent leur permettre de le communiquer à l'extérieur. Nous offrons ce potentiel de capter la valeur dans l'entreprise. De plus, nos plates-formes sont conçues pour réduire les coûts. Et notre point fort est d'assurer une contuinité dans le contexte interne et externe de l'entreprise étendue.


Nommée à la fin août 2001 vice-présidente senior de la stratégie marché et produit de Commerce One, Alexsis de Raadt St. James est à ce titre le numéro trois de l'éditeur. Précédemment, elle a travaillé chez Shell International Ltd pendant un peu moins d'une quinzaine d'années, notamment à la tête de la division "acquisitions et cessions d'actifs" (1994-99), et plus récemment comme directrice de l'entité eVentures à Londres. Avant d'entrer chez le pétrolier en 1987 comme gestionnaire de fonds de pension, elle a occupé le poste d'analyste d'investissement senior chez Kidder Peabody International. Diplômée en science politique et en économie à l'université du Texas, elle est aussi titulaire d'un MBA de l'université d'Erasmus aux Pays-Bas (sa contrée d'origine). Plus récemment, elle a suivi une formation de dirigeant à l'université de Stanford (1999), et a obtenu en juin 2001 un "Master of science degree" au M.I.T. (Massachusetts Institute of Technology).

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