Quelle
sera la couleur de cet événement comparé
aux éditions précédentes ?
Karim Mokhnachi:
Les deux éditions précédentes avaient
avant tout pour objectif de démontrer la légitimité
de SAP et de ses solutions dans la sphère de
l'e-business. Aujourd'hui, cela est acquis et les préoccupations
sont différentes. Ce qui importe, nous le sentons
ainsi, c'est moins d'exposer la technologie que d'apporter
du témoignage. Vous noterez d'ailleurs que pour
la première fois, cet événement
est organisé avec l'USF, le club des utilisateurs
SAP francophones. Les ateliers de cette journée
seront donc centrés sur les témoignages.
A l'occasion de cette journée,
SAP compte s'adresser aux PME. Pourriez-vous préciser
ce que SAP appelle une PME et quels produits vous leur
destinez aujourd'hui ?
Nous
employons deux critères pour segmenter le marché
des PME: le revenu et la complexité des processus.
Mais pour résumer disons qu'à nos yeux
une PME est une entreprise en dessous des 150 millions
d'euros de chiffre d'affaires (CA). Le gros de ce marché
correspond à des entreprises entre 30 et 90 millions
d'euros de CA. C'est pour elles que nous avons élaboré
l'offre Business One, héritée de l'acquisition
de Top Manage: un ERP simple, modulaire et conçu
pour les environnements Windows. Pour le segment supérieur
(90 à 150 millions d'euros), nous proposons sous
le nom de MySAP All-in-One des systèmes SAP pré-configurés.
Ce n'est pas la première
fois que SAP tente de partir à la conquête
des PME. Quelles sont vos nouvelles armes pour attaquer
ce marché ?
J'en vois au moins deux. Tout
d'abord, depuis l'acquisition de Top Manage, SAP dispose
d'un produit spécifique pour ce marché
spécifique. Ensuite, n'oubliez pas qu'une PME
sur deux dépend d'un grand groupe. Et, dans ce
contexte, la marque SAP conserve une belle force d'attraction.
L'acquisition de Navision
par Microsoft ne va-t-elle pas modifier la donne ?
Cet événement
ne nous inquiète pas vraiment. D'une part, cette
action de Microsoft donne un coup d'accélérateur
à ce marché. D'autre part, Microsoft est
un éditeur familier des marchés génériques
et qui va découvrir des marchés très
spécifiques...
Du
côté des marchés spécifiques
justement, quels sont les secteurs sur lesquels vous
vous estimez encore en conquête ?
Si nous sommes satisfaits du travail
accompli du côté de l'industrie, nous savons
en revanche que les secteurs de la banque et du retail
reste à convaincre. Et nous leur dédions
d'ailleurs quelques ateliers à l'occasion du
SAP Forum Live 2002.
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