Dossier réalisé en partenariat avec Dreamsoft
L'EAI, nous l'avons vu précédemment,
s'apparente plus à un concept qu'à une solution. Et ce concept
ne renvoie pas à un modèle d'architecture mais au moins
à deux modèles: "Hub and spoke" et 'Network Centric".
COMMUNIQUÉ
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Séminaire
EAI Bien préparer son premier déploiement
Les paramètres du choix - Les
architectures en concurrence - Les solutions - Les modèles d'intégration.
Le 26
mars, un séminaire pratique.
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L'architecture "Hub and spoke"
C'est le modèle centralisé de
l'EAI. Ici, tout passe par un "hub" central. Aucun flux n'est
possible sans l'entremise de ce hub. Quand une application envoie un message,
ce dernier est expédié à destination du hub. Le référentiel
(la base où sont stockées les règles de routage et
de transformation) est donc lui aussi centralisé. L'avantage d'une
telle architecture saute aux yeux: l'administration est grandement facilitée.
"En revanche, prévient Marc Muller, PDG de Dreamsoft, la gestion
de la charge s'avère complexe dans ce type d'environnement: la
seule solution consiste en effet à multiplier les hubs sur les
différents segments du réseau, sachant qu'il faudra veiller
à synchroniser les règles stockées sur ces différents
noeuds". L'administration devient alors moins aisée.
L'architecture "Network Centric"
Il s'agit cette fois de la version décentralisée
de l'implémentation de l'EAI. Des référentiels de
règles et des gestionnaires de messages sont distribués
sur l'ensemble des noeuds (point de connexion à une application).
Quand une application émet un message, ce dernier est traité
par le référentiel du noeud correspondant afin que les applications
abonnés à ce type de messages le reçoivent. Avec
ce type d'architecture, la charge est donc naturellement répartie
sur l'ensemble des noeuds.
Une différence pas uniquement technique
"L'une de ces architectures n'est pas fondamentalement meilleure
que l'autre. Une étude au cas par cas s'avère nécessaire
pour les départager", estime Marc Muller. D'autant que cette
dichotomie technique a des conséquences tarifaires. Une plate-forme
de type "Network Centric" est facturée en premier lieu
en fonction du nombre de noeuds; résultat, le client doit d'embler
payer pour le périmètre des applications qu'il souhaite
couvrir. En revanche, avec le modèle "hub and spoke",
un client a la possibilité de n'utiliser qu'un seul hub dans un
premier temps pour couvrir un large éventail d'applications. Autrement
dit, l'architecture "hub and spoke" donne plus de souplesse
que sa concurrente pour acheter des hubs au fur et à mesure de
la montée en charge. Le détail n'est pas anodin: c'est l'une
des explications de la percée d'un webMethods, digne représentant
de l'architecture "Hub and spoke".
Les
plates-formes d'EAI, classées par architecture
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"Network
Centric"
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"Hub
and spoke"
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Seebeyond
Evaluation la semaine prochaine
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Sun
(iPlanet)
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Tibco
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Vitria
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Mercator
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Les autres points de différenciation des offres
Pour élaborer les fiches accessibles
depuis ce tableau, voici quelques unes des questions que nous nous sommes
posées. Une liste indicative et non exhaustive.
- Cohérence de la solution :
Toutes les briques de la plate-forme (connecteurs, serveur d'intégration,
outil de BPM) sont-elles bien intégrées ? Partagent-elles
par exemple un même référentiel ?
- Puissance de l'outil de BPM
L'outil de BPM est-il capable de gérer les interactions humaines
? Quelle supervision des processus permet-il ?
- Connecteurs
La plate-forme dispose-t-elle d'un bon éventail de connecteurs
? Un kit pour développer ses propres connecteurs est-il fourni
? Quels types d'échanges B to B peuvent être gérés
(EDI ? Swift ? Rosettanet ? cXML.) ?
- Productivité
L'ergonomie des outils garantit-elle une bonne productivité, dans
les phases de développement et de déploiement ? Facilite-t-elle
la gestion des versions et le travail en groupe ?
- Compétences requises
A quelles compétences la plate-forme fait-elle appel ? (Java ?
XML ? Autres ?)
[Cyril Dhenin, JDNet]