La technologie au service de la protection des Océans

Alors que se termine la Conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC 3) à Nice, se pose inévitablement la question de l'importance des technologies avancées pour la protection des océans.

Au cœur de ces innovations, les supercalculateurs permettent de traiter d'immenses quantités de données issues de satellites, de navires et de robots sous-marins. Ces outils de haute performance offrent aux chercheurs la possibilité d'analyser avec précision les phénomènes climatiques et les impacts des activités humaines sur les écosystèmes marins. 

Par exemple, le supercalculateur Datarmor, qui s'appuie sur des technologies de pointe de NetApp, IBM et NVIDIA, utilisées par l'Ifremer, joue un rôle déterminant dans la collecte et l'analyse des données océanographiques, facilitant ainsi une meilleure compréhension des transformations environnementales.

Dans la continuité de cette dynamique, l'optimisation du cycle de vie des données vient compléter ces avancées analytiques. Les systèmes de stockage modernes permettent en effet de transférer les données moins sollicitées vers des supports plus économes en énergie, réduisant ainsi la consommation électrique et limitant les déchets numériques. Cette approche, adoptée aussi par des institutions telles que le Muséum National d'Histoire Naturelle, contribue à une gestion plus durable des ressources informatiques et participe à la réduction de l'empreinte carbone des centres de données, garantissant ainsi une conservation efficace des informations essentielles à la recherche.

Au-delà de la collecte et de l'optimisation des données, l'innovation se manifeste également par des projets intégrateurs comme le jumeau numérique des océans. Ce projet rassemble des données physiques, chimiques et biologiques pour simuler en temps réel les conditions océaniques, offrant ainsi des outils précieux pour la prise de décision en matière de gestion marine. En combinant ces technologies, des institutions telles que l'Ifremer et le Muséum National d'Histoire Naturelle renforcent leurs capacités de recherche et de conservation, tout en stimulant la collaboration internationale. 

Ensemble, ces initiatives illustrent la synergie entre technologie et sciences marines dans la lutte pour mieux comprendre et protéger nos océans.