Vendredi 24 mars 2000
Capital-IT
: bilan et perspectives
Après la clôture de la troisième rencontre, Emmanuel Libaudière envisage de monter une option "session de rattrapage" pour les candidats recalés.
Petit à petit, Capital-IT (cf articles JDNet des 11
janvier et
23 mars 2000), qui organisent des rencontres investisseurs/entrepreneurs
devient incontournables dans le paysage français des
nouvelles technologies.
La troisième édition, qui s'est déroulée
le 14 et 15 avril à Paris, a réuni 650 investisseurs
et acteurs du marché contre 420 pour la précédente
édition au mois d'octobre 99. Une belle visibilité
donc pour les quarante start-up qui avaient été
sélectionnées pour se présenter aux investisseurs.
"Cette notoriété offerte aux start-up constituait
l'idée de départ des Rencontres. Je pense donc
que de ce côté là nous avons gagné
notre pari", souligne Emmanuel Libaudière, un
des organisateurs de Capital-IT.
Les start-up s'étaient d'ailleurs bousculées
au portillon pour cette édition puisque 212 dossiers
avaient été reçus contre 110 l'année
précédente. Avec un petit regret pour Emmanuel
Libaudière : le peu de dossiers "télécom"
retenus. "Pour la prochaine édition, on sera d'ailleurs
plus attentif à la répartition entre les différentes
branches technologiques", indique l'organisateur de Capital-IT.
Parmi les autres améliorations à apporter, les
organisateurs insisteront aussi sur la dimension européenne
de la manifestation. "Pour cette édition, nous
avions sciemment invité des sociétés
en phase de pré-introduction en bourse par exemple,
pour attirer de grands investisseurs étrangers. Cela
a été utile mais nous voulons faire beaucoup
mieux. Lorsque nous aurons plus de 30% d'Européens,
nous aurons gagné la deuxième partie de notre
pari", indique Emmanuel Libaudière. Le rythme
biannuel de Capital-IT ne devrait en tout cas pas changer
même si une troisième édition dans l'année
est envisagée. "C'est effectivement une possibilité
mais nous ne voulons pas non plus tuer la poule aux oeufs
d'or. En revanche, nous réfléchissons fortement
à un projet permettant d'aider les start-up qui n'ont
pas été sélectionnées pour Capital-IT.
Car je vous assure que, parmi les recalés, il y avait
d'excellents dossiers", estime Emmanuel Libaudière.
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