Actualité / E-Commerce
Samedi 24 - Lundi 26 juin 2000

Les Beenz débarquent en France Le programme de fifélisation incitation lancé en mars 1999 au Royaume-Uni et aux Etats-Unis débarque an France avec de grosses ambitions.


Version impression

La monnaie bizarre en forme de haricot, créée par Charles Cohen aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, est désormais disponible en France. L'idée originelle était de lancer une sorte de monnaie virtuelle utilisée par les sites Internet pour encourager, et gérer, le comportement de leurs clients en les incitant à accumuler des Beenz. Le pactole de ces Beenz peut ensuite être dépensé lors d'achats sur les sites partenaires.

La version française des Beenz est quelque peu différente dans le but de respecter la législation qui interdit la mise en circulation de monnaies parallèles. L'internaute Français accumule donc ses "haricots" sur les sites partenaires et peut les convertir en cadeaux sur le catalogue du site Beenz. Beenz France indique d'ailleurs avoir obtenu l'accord de la Banque de France, gendarme de la création monétaire, pour mettre en circulation ce système de points. La société entamerait également des démarches pour obtenir l'autorisation d'utiliser les beenz comme monnaie de règlement.

"Nous fournissons un outil marketing dont le but est diminuer le coût d'acquisition client" explique Jacques Guerreau directeur général de Beenz France. Cet ancien consultant chez Arthur Andersen, passé également par Kraft et Carrefour, connaît bien la problématique du coût d'acquisition et de la fidélisation client. "Aujourd'hui, le véritable besoin des sites marchands est de constituer des bases de données d'utilisateurs. Dans un second temps, il faudra fidéliser ces utilisateurs pour enfin susciter l'acte d'achat. Le Beenz permet de répondre à l'ensemble de ces problématiques pour un éditeur de site qui achète des lots de Beenz et les redistribue dans les quantités qu'il souhaite, en fonction d'un comportement précis." Par exemple, Ipsos offre aujourd'hui 300 beenz pour tout internaute qui s'enregistre pour le panel online. De son côté, Ticketclic offre 10 beenz pour une visite sur son site ou 50 beenz pour tout achat en ligne. Le coût moyen pour un site est de 1 dollar pour 100 beenz. L'objectif avouer est de constituer un réseau de 50 partenaires pour 400.000 à 500.000 internautes utilisateurs à la fin de l'année. Les porteurs de ces gros haricots sont aujourd'hui plus de 2 millions dans le monde, avec une progression de 150.000 nouveaux inscrits par semaine.

Beenz France, actuellement hébergée dans les locaux de Result, l'accélérateur de start up créé par Ola Alaverson et Abdallah Hitti, est une filiale de Beenz.com.inc dont le siège est à New-York. La société américaine vient de réaliser une levée de fonds de 39,5 millions de dollars auprès de plusieurs investisseurs internationaux parmi lesquels les Français Artémis et Viventures Partners qui avaient déjà participé au premier tour de table de Beenz (lire l'article de l'époque). Une autre levée de 11,9 millions de dollars a été parallèlement réalisée pour permettre la création de joint-ventures en Italie, en Chine, au Japon et en Corée.
[Fabien Claire, JDNet]

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