Finance
Malgré le krach, les levées de fonds ont continué
D'après nos statistiques, les start-up françaises de l'internet auraient levé 2,199 milliards de francs au second trimestre contre 1,62 milliards de francs au premier trimestre --> (Mercredi 16 août 2000)
         

En France, le fameux e-krach de mars dernier ne semble pas avoir coupé l'appétit printanier des capital-risqueurs pour le secteur Internet. Selon le deuxième indicateur Benchmark Group (éditeur du JDNet), les start-up françaises de l'Internet auraient levé 2,2 milliards de francs au deuxième trimestre contre 1,62 milliard au premier. 67 opérations ont été recensées de début avril à fin juin. Le montant moyen d'un tour de table s'élève à 32,8 millions de francs. Ce chiffre était de 39,2 millions de francs au premier trimestre. Les petits tours de table d'amorçage des sociétés ont en effet été beaucoup plus nombreux lors du deuxième trimestre.

Les trois plus grosses levées de fonds pour des sociétés grand public ont été Kelkoo (200 millions de francs en juin), Canalweb (130 millions de francs en mai) et le groupe FTD (Seloger.com, Promovacances.com, 80 millions de francs en mai). Pour les places de marché, c'est ProXchange qui a réalisé la plus grosse opération avec 230 millions. Eu-supply (130 millions de francs) et Celtipharm (101,5 millions de francs), complètent le tiercé. Enfin du côté des prestataires de solutions internet, c'est Lexiquest, société de traitement du langage naturel multilingue, qui obtient le financement le plus élevé avec 150 millions de francs.

L'activité n'a donc pas faibli en France malgré la déprime boursière qui a contraint de nombreuses sociétés internet à repousser leur introduction en Bourse. Néanmoins les tours de table révélés en avril par les entreprises ont très bien pu être finalisés juste avant la purge. Le mois de juin a d'ailleurs été relativement calme en nombre d'opérations. On notera également qu'à l'exception notable de Rueducommerce, qui a levé 100 millions francs en juillet, les marchands en ligne n'ont quasiment rien obtenu lors des deux derniers mois. Les prestataires de solutions internet et les places de marchés les ont visiblement remplacés dans le coeur des investisseurs. Le bon chiffre du deuxième trimestre peut ainsi s'expliquer par une inertie des décisions d'investissement... La rentrée de septembre sera à suivre de près pour savoir si les VC's ont changé de stratégie de financement : les premiers échecs de start-up internet (Alidoo, Stoody...) semblent indiquer qu'ils ont au moins fait le choix de la sélectivité.

Un phénomène identique est relevé aux Etats-Unis : le dernier rapport de la National Venture Capital Association, indique que les investissements des capital-risqueurs ont été aussi élevés au deuxième qu'au premier trimestre. Toutefois si l'on regarde le seul secteur internet, on constate que les fonds attribués aux e-marchands ont baissé de plus de 40%. Un phénomène qui a profité aux fournisseurs de solutions.

[Rédaction, JDNet]
 
 
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