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400.000 visites par mois pour ratp.fr
Progressivement l'Internet supplante le minitel dans la politique de communication "en ligne" de la régie qui vend chaque mois de 500 à 700 cartes oranges via le Web. --> (Vendredi 1 septembre 2000)
         

Pour la RATP, l'Internet est d'abord un nouveau canal d'information. Pour preuve, une alerte info a été mise en ligne sur le site ratp.fr juste après le déraillement d'une rame de métro survenu mercredi en début d'après-midi. Y figurait un numéro de téléphone pour contacter une cellule d'information.
Le souci d'information est l'une des sources de la migration des services Minitel de la régie vers Internet. La RATP a commencé à s'intéresser au Web lors des grandes grèves qui ont secoué Paris fin 95. "Le vrai démarrage a eu lieu en 1996. Nous n'avions pas de réelle politique pour le Net", confie Guy Sitruk, le responsable de la division "informations voyageurs".
L'Internet constitue le dernier canal de communication, qui vient compléter la gamme de canaux qui existaient préalablement : l'audiotel et le minitel (avec les trois serveurs 3615COPILOT, 3615RATP et 3615SITU). Toutes ces applications ont migré sur Internet, complétées par d'autres sites annexes (100anslemetro.com, Subway Navigator, Citefutee.com). "Nous avons probablement l'un des meilleurs services en ligne dédié au transport urbain dans le monde tant en matière de services que d'informations", se félicite Guy Sitruk.
La migration des services Minitel vers Internet a été pilotée et réalisée par la direction informatique de la régie, pour un coût estimé à 4 millions de francs. Un investissement non programmé qu'il a fallu trouver dans les lignes habituelles de budgets cloisonnés.
En scrutant l'audience, il semblerait que le Minitel fléchisse un peu (10.000 connexions par mois) face à l'Internet (400.000 visites). Le service le plus populaire sur le site RATP.fr reste la recherche d'itinéraire (environ 70% des visites). La cartographie a été ajoutée en 1997. En cas de perturbation du trafic, les internautes semblent avoir pris le réflexe de consulter le site de la RATP, comme cela a été le cas en février dernier (cf article JDNet du 02/02/00).
Côté Minitel, la RATP profite du système de reversement des minutes de télécommunications, qui rapporterait 3 millions de francs par an. Sur Internet, les recettes sont encore moindres. Au printemps, la RATP a lancé l'achat en ligne de "cartes oranges" en s'appuyant sur un réseau de sites affiliés (Houra, LastMinute, etc.). Actuellement, entre 500 et 700 "cartes" par mois seraient vendues via ce canal de distribution.

A la rentrée, la RATP devrait étudier la possibilité de travailler sur un nouveau produit minitel et sur les mobiles mais aucune décision ne semble avoir été encore prise en la matière. Pour le contenu, la RATP dispose d'une ressource qui reste à exploiter en ligne : le magazine "A Nous Paris" distribué dans les stations de Paris et édité par une filiale de Publicis. Services et contenu, tous les ingrédients sont là pour mettre en place un bon "city guide" parisien...

[Philippe Guerrier, JDNet]
 
 
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