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Pub TV des sites de distribution : le CSA ferme la porte
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel demande aux chaines de cesser la diffusion d'un spot de pub pour l'hyper virtuel houra. Pourquoi ? --> (Mercredi 6 septembre 2000)
         

Exclusif
Le spot Houra.fr
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Le "putsch" de houra.fr et TF1 n'aura duré qu'un week-end. Hier mardi, le Conseil supérieur de l'Audiovisuel a demandé aux chaines de télévision concernées (TF1 et Canal Plus) de "cesser immédiatement" la diffusion du spot. Le mal n'est que très relatif puisque houra avait prudemment limité son premier tir à quatre jours. Mais la campagne devait être reprise sur les week-ends suivants, indique Pierre Bouriez, le PDG du cybermarché, qui se déclare "très déçu" de la décision du CSA.

Le CSA dans son "communiqué n° 428" rappelle que l'article 8 du décret n°92 280 du 27 mars 92 "prohibe" la publicité télévisée en faveur d'entreprises du secteur de la distribution, "quel que soit l'aspect de leur activité qu'elles souhaitent promouvoir" et que houra.fr est un site "ayant pour activité principale la distribution commerciale de biens et de services" et "est édité par une entreprise du secteur de la distribution". Cette "jurisprudence" devrait empécher toute nouvelle tentative d'un site des secteurs interdits de publicité TV (la distribution mais aussi la presse et l'édition) d'assurer sa promotion sur le petit écran.

Le Bureau de vérification de la publicité qui avait donné un avis favorable mais réservé (lire l'article du JDNet) au spot de houra a en effet pris acte de la décision du CSA qui a "reprécisé" à cette occasion la doctrine en la matière : le BVP appliquera désormais à la lettre les nouveaux critères et ne devrait plus accorder d'avis favorable aux sites issus de la distribution, quelle que soit la nature du message véhiculé.

Le CSA qui s'affirme "responsable dans l'application du droit" se retrouve ainsi dans une situation paradoxale puisqu'il interdit aujourd'hui ce qu'il souhaitait autoriser hier : en février dernier, il avait déclenché la polémique en autorisant sous conditions les sites des secteurs interdits à assurer leur promotion à la TV. Le Conseil d'Etat avait finalement annulé cette décision. Actuellement, une campagne du comité "Pourquoi" tente de remettre le dossier sur la table. Jacques Bille, président de l'AACC (Association des agences conseils en communication) à l'initiative de ce "contre-lobbying" juge "regrettable"la décision du CSA qui selon lui, rend "encore plus criant" l'archaïsme de cette réglementation. En fermant la porte, la campagne provoc' de houra.fr n'a peut-être pas contribué à faire avancer la cause. [article modifié le 05/09 à 20 h]

[Rédaction, JDNet]
 
 
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