Après Galileo, qui a
bouclé un fonds de 250 millions d'euros, c'est au tour
d'Innovacom de lever son nouveau fonds. Baptisé Innovacom4,
ce fonds est doté de 200 millions d'euros, 15% étant
apportés par France Télécom. "Nous
retrouvons dans ce fonds des investisseurs déjà
présents sur Innovacom3 comme les AGF, la Société
Générale ou Fondinvest, explique Denis Champenois,
président du directoire d'Innovacom-Gestion. Ce fonds
accueille également des investisseurs internationaux
comme GIC, Vontobel ou Axa."
Tout comme Galileo III, Innovacom4
illustre l'arrivée en force des investisseurs étrangers
dans le capital-risque hexagonal. "L'Europe devient de
plus en plus séduisante pour les fonds, éclaire
Denis Champenois. Les radars asiatiques et internationaux
voient qu'aujourd'hui les taux de rentabilité sont
nettement supérieurs sur le vieux Continent qu'aux
Etats-Unis." Alors qu'outre-Atlantique les taux de rentabilité
du capital-risque se situent en dessous des 30%, la moyenne
européenne semble se situer au-dessus de ces mêmes
30%. Un écart qui est en passe de faire la différence.
Avec ce nouveau fonds, Innovacom
va continuer sa politique d'essaimage autour des activités
R&D de France Télécom tout en montant au
créneau sur l'Internet mobile. "Nous faisons partie
du Wiva, la Wireless Internet Venture Association. C'est une
structure qui regroupe des sociétés de capital-risque
européennes sur les projets liés à l'Internet
mobile, poursuit Denis Champenois. Ce domaine d'investissement
nous intéresse donc au plus haut point." Dernière
précision : ce nouveau fonds sera ventilé à
l'échelle internationale. 60% du portefeuille sera
dédié à la France, 20% à la zone
Europe et 20% à la Silicon Valley.
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