Finances
Fimatex ne veut pas rester à l'écart du mouvement de concentration
Le courtier en ligne a revu son business plan à la hausse et veut faire partie des leaders du secteur en Europe. Ce qui pourrait l'inciter à procéder à des acquisitions.--> (Mercredi 20 septembre 2000)
         

Le courtier en ligne Fimatex, filiale à 75% de la Société Générale a indiqué hier avoir réalisé un produit d'exploitation de 40,1 millions d'euros au premier semestre 2000. Le nombre de comptes ouverts s'établit désormais à 76.929 et 2 millions d'ordres ont été exécutés au cours des six premiers mois de l'année. Soit une moyenne de 4,3 transactions par mois et par client. Sur la même période, le résultat net est négatif de 4,4 millions d'euros mais ressort positif de 9,9 millions d'euros avant frais marketing. Le coût d'acquisition des clients s'élève ainsi à 273 euros. Selon Vincent Taupin, président de Fimatex, "ces pertes sont à relativiser car elles sont liées avant tout aux dépenses marketing. Nous sommes en effet convaincus que les parts de marché sont à prendre maintenant ou jamais. Et, ce, alors que la concentration s'accélère dans le secteur. De plus, nos coûts d'acquisitions sont plus que raisonnables si on les compare à ceux de nos rivaux".

Fimatex a d'ailleurs décidé de revoir son Business plan en visant désormais 145.000 comptes ouverts à la fin de l'année, au lieu de 102.000, et un produit d'exploitation relevé à 87,9 millions d'euros au lieu de 75,3 millions d'euros. "Nos investisseurs n'auraient pas compris que nous ne revoyions pas nos ambitions à la hausse", insiste Vincent Taupin. Ces projets de croissance se traduiront en revanche cette année par une perte plus élevée que prévue, de l'ordre de 33,4 millions au lieu de 14,8 millions initialement anticipés. Cette hausse s'explique par la montée en puissance des dépenses marketing qui passent de 28,2 millions d'euros à 43,4 millions d'euros.

La société, déjà présente en France, en Allemagne et en Suisse, devrait également ouvrir trois nouvelles filiales dans les mois qui viennent : en Angleterre en novembre, en Italie en décembre et en Espagne en février 2001. Fimatex devrait normalement s'y implanter seule même si Vincent Taupin n'exclut pas une éventuelle acquisition dans le secteur pour renforcer la présence du courtier en ligne. "On y pense effectivement. Mais cela ne se fera pas à l'aveuglette. La croissance externe ne se conçoit que si elle nous apporte vraiment des parts de marché supplémentaires".
Le président du courtier en ligne avait d'ailleurs indiqué, au cours d'une conférence de presse, "avoir regardé le dossier de Self Trade" , dont l'absorption par l'allemand DAB a été annoncée la semaine dernière, "mais pas celui de Bourse Direct", que l'on dit également en quête d'un acquéreur.

Côté produits, le courtier va élargir sa gammes de fonds et devrait proposer "une offre d'assurance-vie d'ici peu", indique Vincent Taupin. Fimatex emploie désormais 320 personnes et vise un résultat net positif de 8,9 millions d'euros en 2002.

[Jérôme Batteau, JDNet]
 
 
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