E-Commerce
Kapoo : consommez, vous êtes payés
Inspiré des sites américains eBates ou Dash.com, Kapoo.com est le premier site d'achats rémunérés à ouvrir en France. Avec, pour son lancement, une bien belle brochette de partenaires.--> (Vendredi 22 septembre 2000)
         

Marcopoly, Alapage, 1855, Blackorange, Travelprice, Bol... Au total, les trois jeunes fondateurs de Kapoo.com (respectivement âgés de 23, 26 et 29 ans) ont réuni une douzaine d'acteurs majeurs du commerce électronique pour lancer le premier site français d'achats rémunérés. "Nous nous sommes inspirés des modèles américains comme eBates ou Dash.com", explique Julien Musso, le directeur général et benjamin de la start-up, localisée à Sophia Antipolis. Autrement dit, au lieu de créer un programme de fidélisation à la Maximiles ou Beenz, le site ne rémunère pas les internautes en cadeaux, mais en cash. Kapoo apporte une réponse différente et originale. "C'est une véritable offre de remboursement des internautes que nous avons mis en place. La seule chose qui nous soit interdite, c'est de rétribuer les internautes pour des opérations de parrainage de nouveaux membres, comme c'est le cas notamment sur eBates", ajoute Julien Musso.

Une fois sur le site, l'internaute doit d'abord s'inscrire (remplir un questionnaire sur ses goûts et habitudes de consommation et "glâner" au passage la somme de 20 F), puis il entre ensuite dans les boutiques de son choix. Mais Kapoo n'est en aucune façon une galerie, et les acheteurs règlent leurs achats auprès de chaque marchand. Les remboursements varient en fonction des magasins : "Sur eBookers, c'est 20 F remboursés quelque soit le montant de l'achat, explique Julien Musso. Chez Interflora, par contre, un internaute peut se voir rembourser 15 F sur un bouquet qu'il aura payé 300 F". En moyenne, un internaute aura déboursé 4.000 à 4.500 F avant de recevoir son premier chèque de 150 F , le seuil minimal fixé par Kapoo pour rétribuer les internautes. Libre ensuite à lui de dépenser cette somme où bon lui semble, online ou offline.

"Mais notre but, c'est aussi d'apporter un véritable outil d'intelligence économique aux marchands", ajoute Julien Musso. De ce fait, l'exploitation de la base de données comportementales (via les questionnaires et l'analyse du surf des membres) devrait constituer 35 % des recettes du site. Autre aspect important : ce que le site propose aujourd'hui aux marchands en ligne, il compte le développer demain pour les grandes marques offline qui vendent online. "On dit qu'Internet, c'est le marketing one to one. Mais pas pour tout le monde... Entre les marques et le consommateur, on trouve le cybervendeur. Nous voulons remonter l'information sur les internautes jusqu'aux marques". Dernière source de revenus : les têtes de gondole, que le site "offre" pour l'instant à ses partenaires, et qui pourraient, à terme, devenir payantes.

Le site, qui vit sur un capital initial de 240.000 F, compte à présent lever une quinzaine de millions de francs. Et ce, afin de s'assurer une campagne de communication. En attendant, le site a opté pour un concours en ligne qui débute à la fin du mois et avec un peu de bannières. Objectifs avoués : 100.000 membres et 5 à 6 millions de francs de chiffre d'affaires d'ici à fin 2001. Certain d'être sur un bon créneau ("Il n'y a pas encore d'acteur européen majeur sur le "cash-back"), Julien Musso a, semble-t-il, tiré les leçons des six derniers mois de la Net-économie. "Nous sommes prudents. Nous voulions avoir un site qui fonctionne avant d'aller voir des investisseurs. Vendre un projet et non du papier..." En quelques jours d'existence (Kapoo a ouvert vendredi dernier), et sans aucune publicité, le site compte déjà 70 membres et une dizaine d'achats effectués. Bingo ?

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[Laurence Matuchet, JDNet]
 
 
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