La cession
de Freesbee, dont Casino détenait 15% du capital, pour
une valorisation inférieure aux standards du secteur
des FAI, pourrait révéler une réorganisation
totale des activités Internet du groupe de distribution.
Celui-ci avait pourtant été le premier gros
du secteur à faire le pari du du Web et investi
dans de multiples enseignes Internet (Booston, Komogo, Vitago,
Cdiscount, Lotree...).
Les premiers
bouleversements semblent devoir toucher le cybermarché
C-mescourses,
la tête de pont de la galerie marchande C-online.
Le site, qui a été affecté pendant l'été
par de nombreuses défaillances de ses prestataires
logistiques, serait en pleine restructuration. Effet majeur
: le départ de son
dirigeant, François Veron, qui serait remplacé
par Jean-Brice Hernu, directeur des supermarchés et
supérettes du groupe et l'un des acteurs clefs du rapprochement
entre Monoprix et Casino, annoncé en mai dernier (Lire
l'article
du JDNet du 04/05/00). Le
Groupe Casino avait pris 15% du capital de Télémarket,
à l'occasion d'un rapprochement capitalistique entre
Casino et Monoprix, qualifié de "stratégique"
à l'époque. Aujourd'hui, dans
le cadre d'une redéfinition des fonctions, la réorganistation
logistique du C-mescourses est à l'étude et
un rapprochement avec Télémarket est la solution
qui serait privilégiée.
En revanche, récemment
approché par la Fnac, Casino aurait décliné
une offre de reprise de son site de produits culturels Cdiscount.
Celui-ci fait figure de trublion sur son marché, où
il applique une politique de hard discounter (prix cassés
pour une offre limitée). A l'heure actuelle, Casino
possède directement 51% de Cdiscount, qu'il a acquis
en mars (Lire l'article
du JDNet du 08/03/00). De son coté, Euris, la holding
de Jean-Charles Naouri qui contrôle Rallye, actionnaire
majoritaire de Casino, détient 9% du site marchand.
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