La cote des start-up chute au
Nasdaq, mais elle remonte sur le campus de HEC.
C'est ce qui ressort d'un sondage effectué par l'association
d'étudiants Starting
blocks présente sur le campus. Pour arriver à ce constat,
ils ont interrogé 169 stagiaires. Parmi eux, 17% avaient effectué
un stage au sein de "jeunes pousses". Globalement, ces 29
étudiants sont ressortis beaucoup plus satisfaits que la majorité
des questionnés ayant effectué un stage dans des entreprises
classiques.
Dans leur grande majorité (90%
des stagiaires de start-up), ils se sont vu confier des responsabilités
qu'ils jugent plus importantes que celles données dans les
entreprises classiques. Rien d'étonnant quand on connait les
effectifs tendus qu'il y a dans ces entreprises en croissance
et la nécessité d'être polyvalent.
Ils considérent également (toujours pour 90% d'entre eux)
qu'il y a eu une bonne correspondance entre ce qu'ils attendaient
en début de stage et ce qu'ils ont obtenus au final. Comparativement,
seuls 67% des 169 interrogés ont été satisfaits sur ce point
dans les entreprises de "l'ancienne économie". Les dirigeants
de start-up semblent mieux tenir leurs promesses.
Les "jeunes pousses" se targuent
d'avoir une ambiance différente, généralement plus décontractée
et plus jeune. Cela aussi a séduit les étudiants d'HEC. Plus
des deux tiers des stagiaires de start-up ont trouvé l'ambiance
très bonne. Le nombre de satisfaits sur ce point au niveau
des entreprises classiques chute à 37% pour l'ensemble de
la population interrogée. On entend souvent dire que
les start-up payent plus mal (au départ, tout du moins) que
les autres sociétés. Dans le cadre d'un stage, il n'en n'est
rien puisque la moyenne globale des indemnités (6.800 francs)
est similaire à celles proposée par les start-up (6.600 francs).
Conséquence directe de cette
bonne impression : plus de la moitié des personnes interrogées
envisagent de travailler un jour dans une "jeune pousse" (s'il
elles existent encore à ce moment là). En avril dernier, sur
249 répondants, ils n'étaient que 40%. Les jeunes managers
investissent la nouvelle économie.
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