L'hebdomadaire phare du groupe
Perdriel a fait du chemin sur Internet depuis ses premiers
pas en 1996. A l'époque, son site se contentait de
proposer des versions édulcorées du magazine
papier. Maintenant, Le Nouvel Obs veut développer des
journaux permanents, à côté d'une multitude
d'entrées plus thématiques.
Il a créé dès le départ une filiale
multimédia baptisée IDObs, qui dispose d'une
trentaine de collaborateurs. Le journal permanent du Nouvel
Obs, ouvert en décembre 1999, constitue la principale
vitrine Internet. Il en dispose trois de ce type : le plus
généraliste sous http://quotidien.nouvelobs.com,
les autres (plus difficiles à trouver dans l'arborescence
du site) sont tournés autour des magazines Sciences&Avenir
et Challenges.
"Nous avons raisonné
par journaux permanents et par titre, explique Christina Kernst,
directrice des activités interactives du Nouvel Obs.
Les différentes équipes hiérarchisent
l'information au fil du temps." Actuellement, le site
de l'hebdo enregistrerait 3,7 millions de pages vues et 362.000
visiteurs uniques par mois par mois (et 7 millions de pages
vues et 700.000 visiteurs uniques par mois pour l'ensemble
des entrées). [Modification
apportée le 22/11/00, cf rubrique
"corrections" JDNet]
L'hebdomadaire, dont la version
papier a fait l'objet d'une refonte récemment, dispose
d'une belle brochette de noms de domaine : TeleObs.com (espace
télé), AbsoluFéminin.com, CultureObs.com,
lequotidienauto.com, lequotidiensanté.com, etc. Lobjetdumois.com,
en référence au catalogue VPC du groupe, dispose
d'une vitrine en ligne. Les internautes peuvent retrouver
les archives des magazines du groupe : NOuvel Obs, Challenges,
Sciences et Avenir et Le Nouveau Cinéma. Depuis un
mois, Le Nouvel Obs a lancé une section vidéo
en ligne baptisée CanalObs.com. Pour l'instant, les
sujets vidéos sont consacrés à des thèmes
divers comme le shopping ou la musique. Actuellement, Christina
Kernst indique travailler sur deux "nouveaux projets"
dont les contours restent confidentielles pour le moment.
Le Nouvel Obs a développé une politique de partenariat
très sélective : Alapage pour la vente de produits
culturels, et AOL/Sciences et Avenir et Lycos/Le Quotidien
Auto.
IDObs dispose d'un budget annuel
de 10 millions de francs. Une partie des développements
sont faites en interne. Le reste est confié à
Rampazzo
et Associés pour le design et à divers prestataires
pour l'hébergement (dont SDV
Plurimédias, filiale interactive des Dernières
Nouvelles d'Alsace). Le Nouvel Obs tire des revenus en ligne
de deux types : la publicité (la gestion des espaces
revient à la régie interne du groupe) et l'e-commerce
(la galerie marchande comprend plus de 200 articles). En 2000,
les revenus publicitaires devraient s'élever à
quatre millions de francs et ceux tirés des achats
en ligne à un million de francs.
|