La filiale française du groupe
bancaire néerlandais ABN AMRO, qui vient de rafraîchir
ses trois sites institutionnels (abnamro-france.fr,
banque-nsmd.fr
et nsm-vie.fr),
compte accélérer ses activités sur le
web en 2001, avec notamment la mise en ligne d'un portail
de gestion de fonds prévu au début de l'été. Présente
dans 76 pays et employant plus de 100.000 collaborateurs,
ABN AMRO contrôle notamment en France la banque NSMD
(Neuflize, Schlumberger, Mallet, Demachy), la banque OBC et
ABN AMRO Securities France, ainsi que ABN
AMRO Capital France (une structure de capital-risque).
La filiale française a effectué ses premiers
pas en matière de gestion de comptes sur le net via
le site Internet de la Banque
OBC. Depuis, il semblerait que cette activité soit, à
l'image de nombreuses enseignes, amenée à être déclinée en
ligne.
La conception des trois nouvelles
versions des sites institutionnels a été confiée à la web
agency Orange Art Paris (groupe Orange
Art) sur la base d'une charte graphique proche de celle
du groupe international. Les trois sites, coordonnés chez
ABN AMRO par Françoise Jaouen, ont été facturés 1 million
de francs chacun. "Bien que n'étant pas mariés à Orange Art,
nous envisageons de continuer à travailler avec eux afin de
capitaliser les investissements déjà réalisés", précise
Françoise Jaouen. L'Intranet de ABN AMRO en France, dont le
développement est quasiment terminé, a également été réalisé
par ce prestataire. "La mise en ligne de nos différents
sites intervient au moment même où ABN AMRO envisage de réorganiser
ses équipes par grandes unités de business, poursuit Françoise
Jaouen. Internet devrait compter pour beaucoup dans cette
nouvelle phase, et c'est la raison pour laquelle nous avons
décidé de nous investir dans ce média."
Le portail de gestion financière,
réalisé sous l'égide de la filiale Asset
Allocation Advisors (3A), disposera d'un accès réservé
à la clientèle du groupe. Les activités bancaires disponibles
en ligne permettront d'effectuer des transactions et d'accéder
à des informations relatives à son compte, même si
pour le moment, rien n'a été finalisé concernant la
forme du futur site. "Après
avoir prouvé ce dont nous étions capables en réalisant des
sites institutionnels, la suite logique était de développer
nos activités de e-banking, explique Jean-Michel Fiscia, directeur
de marché de la filiale française. Dans la mesure où nous
travaillons dans le secteur des banques et des assurances,
nous savions qu'un jour ou l'autre nous serions amenés à devoir
répondre à des problématiques d'activités de transactions
en ligne. D'autant que dans ce domaine, la demande est de
plus en plus importante."
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