Finances
E-banking.fr ouvre ses portes virtuelles
La banque en ligne, filiale de Fortis Belgique, vise près de 150.000 abonnés d'ici 5 ans et l'équilibre sous 3 ans grâce à un coût d'acquisition du client "maxi" de 360 euros. --> (Lundi 29 janvier 2001)
         

Après un an de développement et 15 à 17 millions d'euros d'investissements, Ebanking.fr, la banque en ligne du groupe Belge Fortis devrait, si aucun problème technique ne survient, ouvrir ses portes virtuelles ce lundi matin. Fortis Belgique qui a été l'une des premières sociétés en 1995 à lancer une banque virtuelle au Luxembourg, E-banking.lu, veut ainsi s'attaquer à un territoire où les banques françaises et les nouveaux venus, comme l'assureur AGF, ont déjà posé leurs empreintes. Mais, selon Marc Deckers, le directeur de la communication et des partenariats d'Ebanking.fr, "la France est un marché où rien n'est joué. Le secteur est plein de promesses car les Français ont une tradition télématique grâce au Minitel et une tradition d'épargne qui ouvrent des perspectives énormes."

Pour convaincre les internautes de rejoindre ses rangs, la banque devrait démarrer ses opérations marketing sur la pointe des pieds. Marc Deckers estime ainsi qu'il "n'est pas question de proposer des offres commerciales aggressives comme ont pu le faire les courtiers en ligne, ni de faire de la communication 'rouleau-compresseur'. Nous allons insister surtout sur la qualité de service et sur la richesse des outils proposés grâce à de la publicité ciblée." Le site, développé par Zentropy Partners, est d'ailleurs à l'image des propos de Marc Deckers puisqu'il est d'une étonnante sobriété reprenant largement les menus déroulants de Windows, ce qui aère considérablement les pages.

Ebanking.fr a insisté également sur la pédagogie en proposant une palette d'outils qui permettent de guider le client aussi bien en matière boursière, que lors de ses opérations bancaires où dans la gestion de sa trésorerie. Le site dispose notamment d'un module qui propose des solutions de placements financiers en croisant les données fournies par le client sur sa stratégie financière et les 2.000 Sicav et Warrants disponibles sur le site. Au niveau boursier, Ebanking.fr donnera accès à huit bourses dont le Nasdaq et le Nyse. Une large partie du site est également consacrée à l'information financière, en s'appuyant sur les dépêches d'agences ou les analyses financières de Fortis. En revanche, "par choix", Ebanking.fr ne proposera pas d'épargne à 5% brut comme le font les AGF ou ING-Direct, ce qui sera peut-être une petite déception chez les internautes-investisseurs.

Pour promouvoir ces services, la société pourrait investir près de 4,5 millions d'euros cette année en marketing et souhaite contenir ses coûts d'acquisition du client autour de 360 euros. L'objectif étant selon, Marc Deckers d'atteindre "150.000 clients d'ici 2005" et un "équilibre financier d'ici trois ans". Pour recevoir les demandes des clients, Fortis a installé son centre d'appel, qui emploie près de 40 personnes, à Guyancourt, dans la région Parisienne et a également ouvert en plein centre de Paris un espace de formation. En revanche, Ebanking.fr ne pourra pas, pour l'instant, disposer du modeste réseau physique de Fortis en France. Ebanking.fr, doté d'un capital de 75 millions euros, n'a d'ailleurs aucun lien capitalistique avec Fortis Banque France, puisque la banque en ligne sera directement détenue par Fortis Belgique. "Nous discutons pour l'instant avec les dirigeants de Fortis France pour une éventuelle collaboration mais nous n'avons rien arrêté" affirme Marc Deckers. La banque en ligne étudie en revanche la possibilité d'un partenariat avec "un acteur disposant déjà d'un réseau physique".

[Jérôme Batteau, JDNet]
 
 
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