Quasiment un an après
avoir dévoilé ses projets, le réseau
de city guides Cityvox.com
annonce avoir bouclé un troisième tour de table
d'un montant de 15 millions de francs auprès de ses
investisseurs historiques. Depuis la deuxième levée
de fonds en septembre 2000
(40 millions de francs auprès de "cinq industriels
internationaux", lire l'article
du JDNet du 09/09/00), les dirigeants de Cityvox restent discrets
sur l'identité de leurs actionnaires. Bertrand
Bigay, PDG de la société, annonce d'ailleurs
"une trentaine d'actionnaires" autour du projet,
si on prend en compte le cercle familial, l'apport des cinq
co-fondateurs et les investisseurs profesionnels. Les co-fondateurs
détiennent dorénavant 35% de la société,
le reste étant dans les mains de l'ensemble des "business
angels".
Cette levée de fonds
s'accompagne parallèlement d'un
ré-organisation de l'entreprise, désormais divisée
en quatre pôle : exploitation du site Internet, Cityvox
Mobile Solutions (développement du contenu sur des
supports nomades), La Voix de la Ville (vente de contenu local,
déjà sélectionnée par SNCF.com,
iBazar et Lycos France) et "Marques et Teritoires",
destiné à créer des opération
de marketing local pour des grands annonceurs nationaux. Le
réaménagement des structures a pour objectif
de multiplier les sources de revenus dans le BtoB. Cityvox
dispose d'une équipe de 30 commerciaux (qui représente
un tiers de l'effectif). Bertrand Bigay précise que
le seuil de la rentabilité pour les activités
de la branche française doit être atteint d'ici
la fin de l'année.
A l'instar de nombreux acteurs
du Net français, le déploiement "physique"
international de Cityvox est suspendu et les bureaux de Londres,
Berlin et Madrid sont fermés (ils représentent
un effectif d'une dizaine de personnes). Toutefois, le contenu
du site reste disponible en cinq langues (français, anglais,
allemand, espagnol et italien) et couvre 53 villes dans six
pays. Au dernier classement Cybermétrie,
le site Cityvox.com a enregistré 293.000 visites en
janvier 2001.
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