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Scoot.com en pleine réflexion stratégique
Le britannique, co-éditeur du nouveau Scoot.fr avec Vivendi, cherhce des investisseurs et a chargé Merrill Lynch d'étudier toutes les options stratégiques. --> (Lundi 26 mars 2001)
         
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Le secteur des annuaires professionnels, actuellement en pleine effervescence en France comme en Europe (Lire l'article du JDNet du 23/03/01), pourrait connaître prochainement de nouveaux soubresauts. Mardi 20 mars, Vivendi Universal lançait officiellement Scoot.fr, édité par Scoot Europe, filiale à 50 % du britannique Scoot et de Vivendi Universal. Trois jours après, Scoot annonçait qu'il avait demandé à Merrill Lynch d'"étudier pour son compte toutes les options stratégiques". La banque d'affaires doit rendre ses conclusions en juin.

Dans son communiqué, Scoot affirme que la mission de Merrill Lynch est menée afin "d'assurer le succés des projets d'expansion du groupe" tout protégeant les intérêts des actionnaires. Outre la Grande-Bretagne et la France, Scoot Europe est présent en Belgique et aux Pays-Bas. La co-entreprise revendiquait 22.400 clients-abonnés à la fin décembre et en vise 85.000 d'ici à la fin de l'année. Mais les projets d'ouverture en Italie, en Espagne et au Portugal ont été retardés.

En fait, selon les analystes, Scoot serait à la recherche de partenaires susceptibles de lui apporter du cash. Scoot vient de publier ses résultats, qui montrent une aggravation de ses pertes (une perte avant impôts de 114,5 millions d'euros pour la période de 15 mois s'achevant en décembre dernier, contre 33,8 millions sur la période de 12 mois s'achevant en septembre).

Scoot, qui disposerait de 50 millions d'euros de trésorerie, selon l'Industry Standard, a déjà annoncé qu'il avait déjà signé un accord avec quelques investisseurs qui avaient accepté d'acheter jusqu'à 60 millions d'actions de la société si celles-ci avaient besoin de fonds (l'action a clôturé à 14 pence vendredi à la Bourse de Londres, en chute de 30,86%). Mais la société a fermement démenti les rumeurs selon lesquelles elle pourrait fusionner avec Vivendi Universal, qui possède déjà 22% de son capital. Interrogé mardi sur ces rumeurs, Franck Boulben, le directeur général de VivendiNet, avait indiqué qu'elles n'étaient "pas d'actualité".

[Rédaction, JDNet]
 
 
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