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Nom de domaine : Travelocity s'est fait prendre de vitesse pour son .fr
L'agence Express Voyages a été plus rapide que l'e-voyagiste américain pour déposer le nom de domaine travelocity.fr et pour s'inscrire à l'INPI. C'est la justice qui doit trancher. --> (Lundi 9 juillet 2001)
         

L'arrivée en France de l'e-voyagiste américain Travelocity se fait attendre depuis plusieurs mois. Sans succès. C'est peut-être du côté du nom de domaine et du dépôt de la marque qu'il faut trouver une raison à ce retard. En effet, à l'adresse Travelocity.fr, la société Express Voyages, détentrice du nom de domaine, affiche différentes bannières publicitaires d'agence de voyages, y compris la sienne.

L'histoire commence en février 2001. Le 21 de ce mois, Pierre Duarte, directeur général d'Express Voyages, dépose le nom de domaine puis s'intéresse à la marque : "Je me suis aperçu que Travelocity n'avait pas verrouillé correctement sa marque en France. C'était un jeu au départ. On a voulu leur montrer qu'ils avaient mal fait leur boulot. A l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle, ndlr), ils n'avaient déposé leur marque que dans trois classes et encore, dans le domaine informatique." A l'INPI, on peut en effet constater que l'e-voyagiste a déposé sa marque à "Programmes d'ordinateur enregistrés fournissant des informations de voyages", Pierre Duarte a déposé Travelocity à "Réservation d'hôtels. Organisation de séjours, etc."

Selon son directeur général, Express Voyages souhaitait simplement faire un pied de nez au géant du voyage en ligne. Mais Travelocity a très mal réagi et a assigné la société en justice. "Nous étions tout à fait encluns à leur rendre leur marque et leur nom de domaine, en échange d'un remboursement des frais et, éventuellement, contre un dédommagement mais ils ont pris ça de haut et sont immédiatement allés sur le terrain juridique", explique Pierre Duarte. Les conclusions des deux parties ont été déposées le 2 juillet dernier. Il faut maintenant attendre que la date du jugement soit fixée et savoir si Travelocity va pouvoir récupérer sa marque et son URL en France.

Autre répercussion : Sabre, le premier système global de distribution (GDS) au monde et l'actionnaire majoritaire de Travelocity (70 % du capital), a décidé de cesser de travailler avec l'agence Express Voyages. "Cette mesure de rétorsion a été très pénible pour nous car, du jour au lendemain, nous avons dû nous retourner. La perte de Sabre nous a coupé la saison et il a fallu passer très vite à un autre GDS, Amadeus, en l'occurrence", ajoute Pierre Duarte. Et c'est maintenant Express Voyages qui poursuit Sabre en justice pour rupture abusive de contrat...

[Florence Santrot, JDNet]
 
 
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