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Trois questions à... Jean-Pierre Eskenazi (NetBooster) : "Les sites dynamiques compliquent le référencement"
A l'occasion de la parution de son nouveau livre, le PDG de la société spécialisée revient sur les dernières évolutions des techniques de référencement. --> (Lundi 3 septembre 2001)
         

Alors que le volume de documents présents sur Internet dépasserait les 550 milliards de pages (soit 7.500 tera octets répartis sur plus de 100 000 bases de données), comment assurer de la visibilité de son propre site web dans cette jungle d'informations en ligne ? Jean-Pierre Eskenazi, spécialiste du référencement et PDG de NetBooster, vient de publier un nouveau livre - son troisème - sur son domaine de prédilection : le référencement. L'ouvrage permet de faire le point sur les nouvelles méthodes pour améliorer la visibilité des sites sur les outils de recherche (annuaires et moteurs). NetBooster dispose de deux filiales à l'étranger (Royaume-Uni et Allemagne) avec un effectif global de 80 personnes. La société spécialisée dans le référencement dispose de 600 clients français (sans compter les filiales à l'étranger). Le chiffre d'affaires 2000-2001 devrait être publié dans le courant de septembre. NetBooster a toujours l'intention d'entrer en Bourse "lorsque les conditions seront meilleures". En attendant, la société vit en auto-financement. NetBooster a procédé à un deuxième tour de table en mai 2000, auprès de Gazeo Venture, structure d'investissements du groupe Gaz et Eaux, et d'Artemis, la holding financière de François Pinault (cf article JDNet du 17/05/01).

JDNet. Avec le développement du Net, les techniques de référencement ont-elles évolué ?
Jean-Pierre Eskenazi
. Oui, elles évoluent en même temps que les moteurs de recherche. La difficulté devant laquelle nous sommes confrontés aujourd'hui est qu'il existe de plus en plus de sites web dynamiques (construits sur des bases de données) que les moteurs de recherche sont incapables d'indexer. D'où la nécessité d'implémenter des procédures et des méthodologies spécifiques qui permettent à ces données invisibles d'être trouvées sur les moteurs de recherche. Ce n'est pas un problème nouveau mais il devient de plus en plus flagrant. Il y a encore deux ans, il y avait peu de sites dynamiques. Maintenant, c'est la plus grande majorité qui utilise des solutions type Vignette ou BroadVision. Notre travail consiste à transformer ces pages dynamiques en pages HTML que les moteurs de recherche vont pouvoir lire. Les délais pour indexer les pages sur les moteurs ne changent pas. En revanche, nous avons besoin de plus de temps de notre côté pour un travail en amont car il est plus complexe. Cela se compte en nombre de jours supplémentaires de consulting.

Avec les nouvelles techniques de référencement, pouvez-vous améliorer le positionnement des sites dans les pages réponses des outils de recherche ?
Nous essayons toujours d'améliorer le positionnement mais il s'agit plus d'une adéquation entre la popularité d'un
mot-clé, sa pertinence et la manière dont les internautes vont l'utiliser. Il y a là un curseur très sensible sur lequel nous devons travailler : un mot trop populaire va être difficile à positionner. Par contre, pour décrire le service d'un client, il faut nécessairement parler de son produit phare, qui n'est pas forcément un mot très populaire. Par conséquent, l'internaute aura peu de chances de le taper. Nous devons mener une réflexion sémantique très importante pour déterminer les mots les plus populaires sans qu'ils soient trop concurrencés.

Après l'e-krach, les sites ont réduit leurs budgets de communication. Du coup, le recours au référencement pour affirmer sa visibilité sur Internet s'est-il davantage répandu ?
Nous constatons parmi notre clientèle des démarches de ce qu'on appelle des campagnes de visibilité internationales dans diverses langues. C'est une problématique beaucoup plus complexe. Nos clients considèrent davantage que le référencement est un moyen d'obtenir de la visibilité sur Internet à faible coût avec des rendements bien supérieurs dans le temps. Nous offrons maintenant à nos clients des possibilités d'audit faits dans les pays dans lequel nous sommes installés (Royaume-Uni, Allemagne).

___________
"Référencement : Comment se rendre visible sur Internet" Par Jean-Pierre Eskenazi,
WebEdition, 282 francs (44 euros)

[Philippe Guerrier, JDNet]
 
 
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