(Article modifié
le 12/09 à 16h30) Si la série d'attentats
a sérieusement ébranlé les sites
médias, l'effet n'a pas été aussi
marqué sur les sites des institutions américaines.
Hier
soir, le portail de la Maison Blanche (voir
la page) ne reprenait ainsi en ligne que les deux
déclarations officielles du Président
George W. Bush. Les sites des agences de renseignements
(la CIA et le FBI) restaient eux muets, ainsi que le
Département d'Etat, le secrétariat à
la Défense et la Chambre des Représentants.
Côté français, les sites institutionnels
se sont fait également assez discrets. Malgré
tout, le match online entre les services de communication
de l'Elysée et de Matigon a provoqué une
certaine effervescence. Le
site de la Présidence
de la République (voir
la page) a ainsi repris dans l'après-midi
la déclaration de Jacques Chirac sur les attentats
aux Etats-Unis dans sa partie "magazine",
tandis que les responsables du site du Premier Ministre
(voir
la page) n'ont pas hésité à
monter l'information en "une".
Malgré
cette osmose entre l'Elysée et Matignon, l'initiative
gouvernementale sur la série d'événements
restait hier soir encore timide. Seul le site du ministère
des Affaires étrangères (voir
la page) a intégré une mention sur
la série d'attentats aux Etats-Unis dans sa rubrique
"actualité". Le portail officiel de
la diplomatie française a mentionné à
18h00 le numéro de téléphone de
la cellule d'urgence rattachée à ce ministère
et destinée au public, tout comme le site Service-public.fr,
qui relatait aussi les réactions du président
de la République et du Premier ministre. Quant
au ministère de l'Intérieur, via son site,
il ne se faisait guère que l'écho du déclenchement
du plan ''Vigipirate renforcé''. En matière de
réactivité, des progrès sont donc
encore nécessaires.
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