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Maldoror Davier : "Comment réussir sa start-up en 2001..."
Expert-comptable et commissaire aux comptes, Maldoror Davier a publié un guide consacré à la création des start-up. L'heure de la rigueur a sonné. --> (Vendredi 28 septembre 2001)
         

Diplômé du Ceram de Sophia Antipolis (Centre d'enseignement et de recherche appliqués au management), expert-comptable et commissaire aux comptes, Maldoror Davier vient de publier aux Editions Dunod un guide intitulé "Réussir sa start-up... Après la start-up mania". Ayant lui-même travaillé au sein d'une start-up, il a fondé depuis son cabinet d'expertise comptable et d'audit dédié aux entreprises innovantes. Au travers de cet ouvrage, Maldoror Davier tente de faire le point sur la nouvelle donne pour les start-up. Celle de la rationalisation.

JDNet. Vous situez votre ouvrage comme étant un guide post "start-up mania". Comment définissez-vous cette période ?
Maldoror Davier. En 1997, j'ai réalisé mon mémoire d'expert comptable sur la création et le financement des entreprises innovantes. Et j'ai volontairement attendu 2001 pour publier ce livre. Je ne voulais pas surfer sur la vague de la nouvelle économie en sortant en 1999 ou en 2000 un guide "recette miracle". Internet a traversé deux années hors normes, où les fondamentaux et la lucidité ont été souvent oubliés. L'image véhiculée sur les start-up était celle de la facilité, du tout cuit. Or la réalité quotidienne des start-up ce n'est pas ça : il y a beaucoup d'appelés pour peu d'élus.

Quels sont justement les changements majeurs pour la start-up d'aujourd'hui  ?
Il y a encore un an, certains concepts faussaient complétement le débat dans la nouvelle économie. Avec, en premier lieu, le rôle prédominant de "l'idée neuve". Beaucoup de personnes imaginaient qu'il suffisait d'avoir une idée sur Internet pour se lancer. Du coup, les aspects liés à la réalisation et à l'application de cette idée étaient mis de côté. Certaines start-up affichaient des ambitions internationales sans même avoir rodé l'idée alors que n'importe quelle multinationale teste toujours en local un nouveau produit avant de le généraliser. L'autre concept qui est remis en cause est la prime au leader. Là aussi, pour suivre la tendance, les start-up affichaient des cadences de croissance qui faisaient fi des réalités et ne prenaient pas en compte les moyens nécessaires. Aujourd'hui, la priorité revient à la réalisation de l'idée, à la construction de l'entreprise. Cela signifie une plus grande qualité des équipes et un stratégie qui privilégie le business sur la recherche de capitaux.

Cela ne revient-il pas à dire que la start-up devient une entreprise comme les autres ?
Pas tout à fait, même s'il est clair que les start-up sont en train d'intégrer des notions de base que connaissaient déjà les PME. Malgré tout, la start-up est dans un environnement qui lui est propre. Elle se positionne sur un marché neuf et a besoin d'une croissance rapide, donc d'ouvrir son capital pour disposer d'un financement adapté. La start-up évolue également sur un marché émergent qui lui demande une grande flexibilité. Mais attention à na pas confondre la faculté d'adaptation avec la politique de la girouette.

[Ludovic Desautez, JDNet]
 
 
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