A l'origine d'un programme de fidélisation mutualisé (lire le dossier fidélisation du JDNet), WizzClub vient de changer de nom et devient WizzClub Marketing et Technologie. "Cette nouvelle dénomination a pour vocation de mieux rendre compte de la palette de services que nous proposons", souligne Yohan Stern, président et fondateur de la société. Elle permettra également à la société d'élargir son offre vers le marketing direct et d'anticiper l'évolution du marché.

Depuis avril, les activités et les sources de revenus de WizzClub ne se limitaient par à la fidélisation, même si celle-ci lui apportait, et lui apporte encore, 50% de son chiffre d'affaires (Lire l'article du JDNet du 12/04/01). La société proposait déjà des prestations de marketing direct allant de la stimulation des forces de vente au conseil et à l'e-mailing. Aujourd'hui, le changement de nom est également l'occasion de réorganiser la société en trois pôles. Le premier, "Wizz Incentive", regroupe les activités de motivation et de fidélisation (programmes de fidélisation mutualisé et en marque blanche, animation online et catalogue cadeau). Le second, "Wizz Research", comprend les activité de conseil, dont la conduite de panels et de projets de personnalisation. Et le troisième "Wizz Messaging", rassemble les activités d'e-mailing : routage, location de bases de données et rôle de tiers de confiance (dédoublonnage et vérification du trafic).

Aujourd'hui, WizzClub affirme disposer d'un fichier de 100.000 adresses d'adhérents issu de son club de fidélisation, dont la moitié sont en opt-in. Au delà, la société intervient également comme intermédiaire pour commercialiser les bases de certains de ses clients. En tout, WizzClub pourrait mobiliser entre 800.000 et 1 million d'adresses. Relativement précises en termes de données socio-démographiques (sexe, ages, adresse, etc), ces bases sont plus ou moins complètes sur les variables comportementales, admet Yohan Stern.

Présent depuis début 2000 sur ces différents marchés, le fondateur de WizzClub constate qu'ils évoluent sensiblement de manière similaire. "Sur les trois derniers mois, nous constatons, en parallèle à l'e-mailing, une croissance des opérations d'Incentive. Les entreprises externalisent de plus en plus ces activités, car elles ont besoin de profesionnalisme et de retour sur investissement." Sur une année d'exercice, du 1er juillet 2000 au 30 juin 2001, la société déclare avoir multiplié "par trois ou quatre" son chiffre d'affaires et être rentable depuis le premier trimestre 2001. Fort de ces résultats, elle envisage de recruter, passant de 15 à 20 personnes, et de procéder à des acquisitions.